Transat - Summit - 18 au 30 avril 2009

[iata]

J'ai oublié quelque chose d'important. Les talents de chanteuse de Vana.
Et oui Vana s'est rendu en finale pour le karaoké elle nous a chanté un I will Survive époustoufflant presque mieux que l'original. Nous on était les groupies. Non mais que demandez mieux nous avions notre Céline à nous. Injustice des juges à la finale, c'est une dame agée du Texas à la voix chancelante qui a gagné, cherchez l'erreur.

J'ouvre la télé chose que je ne fait que très rarement en croisière, qui je vois. Vana avec le chapeau de chef sur la tête. Elle était le sous-chef du chef invité pour cette croisière. Encore une fois nous sommes groupies. Ben quoi nous avions notre Maman Dion à nous et en pas mieux que la version originale.

Vana, pour l'huile d'argan, n'en n'abuse pas car tu auras l'air de 12 ans dans pas long.

[Vana]

Et je poursuis....

MALAGA :

Ce matin nous ne sommes pas vraiment pressés car nous n’avons fait aucun arrangement pour ce port. On sait ce qu’on veut voir mais on y va un peu au gré du vent. On débarque vers 9h00 et on prend la route qui longe le bord de mer sans la voir car une palissade nous bloque la vue. Une bonne trotte d’environ 1 ou 2 km selon l’endroit où est amarré votre bateau. Nous débouchons sur une superbe plage où les joggers semblent s’en donner à cœur joie. La plage est même équipée d’appareils de gym pour les plus « sérieux ». S’il avait fait plus chaud, nous aurions pu être tentés de passer un peu de temps sur la plage, mais pas aujourd’hui car c’est un peu frisquet. Nous continuons notre chemin jusqu’à l’arrêt de l’autobus HoHo (Hop on Hop off). Pour 32 euros, nous ferons le tour de ville avec audio guide. Nous faisons un 1er tour complet sans débarquer, question de se familiariser et de toute façon l’endroit où nous voulions débarquer en 1er (à la forteresse Gibralfaro) n’est pas accessible pour l’instant car il y a trop de « visiteurs » en ville et les autobus nolisés prennent toute la place! Il n’est pas question pour nous de monter à pied! Au 2e tour, l’autobus monte enfin et nous visitons cette forteresse dont la majorité des bâtiments datent du 11e s. On doit se munir d’un billet d’entrée via une distributrice automatique (plusieurs personnes se sont retrouvés avec des billets pour 10 personnes !!! Pas clair en espagnol!) et on peut combiner le billet avec celui de l’Alcazaba de Malaga qui est au pied de la montagne où se dresse la forteresse. Nous avons opté pour cette solution. Les terrasses du fort offrent une vue superbe sur la ville, sur les bateaux au port, la place des taureaux. On apprend que nous pouvons nous rendre à l’Alcazaba à pied à partir du fort. Méchante descente! Nous avions les mollets durs comme le fer en arrivant en bas et dire que certaines personnes (et pas toutes très jeunes) faisaient l’ascension pour se rendre au fort! On a mieux aimé descendre… La marche, ça ouvre l’appétit et nous avons trouvé un resto super charmant avec terrasse tout juste à côté de la cathédrale. Au menu, gazpacho, anchois et tomates, poulet rôti, boulettes de viandes et sauce tomate. Nous ne visiterons pas la cathédrale, manque de temps et une assez longue file. Nous retournons voir l’Alcazaba, mais il n’y a pas grand chose à voir là et on aurait pu facilement s’en passer. On déambule sur la promenade qui longe le port de plaisance et nous devons marcher un peu plus vite car nous devons rentrer au bateau pour 16h45 Il est 16h15. Mon mari n’en peut plus et rendus à la proue du bateau du Grand Princess, j’aperçois un Vélo-taxi qui pour 3 Euros nous ramène à notre bateau, directement devant la porte du terminal, sur le trottoir! C’est le meilleur 3 euros investis de toute la journée!

Pour en revenir à ce que mentionnait Iata, j’ai été sélectionnée pour faire partie du spectacle de Celebrity « Starring you » et à 17h15 je devais être au théâtre pour la répétition générale. J’ai trouvé ça un peu « ordinaire » de faire ça alors que nous étions au port cette journée là. Enfin… Après souper, les animateurs se sont très bien occupés de tous les participants, avec du champagne. Avec le vin pris au souper, j’aurais été prête à chanter n’importe quoi Je n’ai pas gagné mais j’ai eu beaucoup de plaisir et c’est ça qui compte (j’imagine que c’est ce qu’on doit dire lorsqu’on perd?!?) Farce à part, j’ai eu du plaisir et je remercie mes fans inconditionnels, Iata et sa suite….

[Vana]

ça achève, ne désespérez pas....

VALENCE :

Enfin on peut dormir un peu plus tard car nous arriverons à 10h00. Finalement nous arriverons à 10h40 et nous serons débarqués en catastrophe pour ceux qui ont des excursions. Nous visiterons les grottes du village de Requena et un vignoble, producteur de vin et de champagne (mon faible)…

Une fois à bord du bus, nous traversons la campagne valencienne pour nous rendre à Requena qui croule sous les marteaux piqueurs : toute la ville semble en construction. Une chance que nous montons vers la partie plus historique qui est piétonne. On arrive aux grottes qui sont situées sous la place centrale de la vieille ville. La visite est faite par un guide de l’endroit qui nous explique que ces grottes remontent jusqu’au 8e s. Ce n’est qu’au 17e s. que les maisons ont commencées à être détruites et les grottes, par le fait même, emplies et abandonnées. Rien de très excitant, 7 grottes majeures qui se ressemblent toutes mais qui ont chacune leur utilité : cimetière, puits d’eau, cave à vin etc..

Après une petite marche pour rejoindre notre bus, nous repartons vers le vignoble. Notre guide semble un peu perdu car il pense que le tour dure 2h30 alors que nous devions en avoir pour 4h45! Je lui montre la description du tour émise par le bateau. J’en traîne toujours un exemplaire : souvent utile. Arrivés au vignoble, personne ne nous attend et nous « poireautons » pendant 20 minutes avant de voir âme qui vive. On nous explique les étapes de préparation du « cavas » et nous descendons dans les caves où s’entassent des millions de bouteilles, tant de vin que de cavas. On nous recommande de ne pas faire trop de bruit car les bouteilles de cavas pourraient se mettre à sauter… « Éternueurs » en série, s’abstenir. On finit le tout avec une dégustation de cava : 1 verre chaque, et la dégustation se transforme vite en mode « vente ». Nos amis achètent 2 bouteilles et en partage 1 avec nous car nous n’avons vraiment pas eu beaucoup à boire!

Au retour vers le bateau, nous demandons à notre guide de nous laisser le plus près de la ville afin de prendre un taxi pour se rendre en ville. Ce que nous faisons. Nous avons été marché un peu à Valence et avons pris un super dîner avec une combinaison de tapas, sangria, paella de Valence (lapin et poulet) arrosé de jus de citron et paella aux fruits de mer. Un vrai régal. De retour en temps au bateau qui repart à 19h00. Avoir su, nous aurions seulement été en ville, pour le même prix!

[iata]

Vana, merci de partager j'ai l'impression de revivre mon voyage deux fois pour le même prix. Le plus beau de cette croisière c'est qu'elle a marqué un nouveau départ pour Claude et il va de mieux en mieux. C'est miraculeux ce qu'une croisière peux faire.

[Vana]

BARCELONE (Montserrat):

Afin d’éviter la cohue dans le terminal de Barcelone qui attend plus de 8 bateaux aujourd’hui, nous avons opté pour une excursion « post-cruise » vers Montserrat. Après avoir récupéré nos valises nous nous dirigeons vers l’autobus, direction Montserrat où nous arrivons vers 10h45. C’est de toute beauté! Tout semble sculpté dans le roc. On arrive malheureusement en même temps que le début de la messe et nous ne pourrons approcher la Madone noire et son enfant. D’ailleurs les photos sont interdites en tout temps dans l’église : belle façon de vendre des cartes postales! De plus, les chanteurs de la chorale sont à l’extérieur cette semaine. On fait le tour de la place et, suivant les conseils de notre guide, nous décidons de prendre un des nombreux sentiers pédestres afin de nous rendre à la croix qui nous offrira une vue imprenable et fantastique sur toute l’abbaye de Montserrat. Cela devait prendre 20 minutes pour nous y rendre! Je ne sais pas ce que mangent les espagnols mais il était impossible de faire ça en 20 minutes étant donné qu’il s’agissait d’une montée constante avec faux-plats et compagnies! Le temps de faire quelques photos et de reprendre notre souffle qu’il fallait déjà partir. Nous sommes arrivés 10 minutes en retard au bus et nous avons dû accélérer le pas en descendant. Il n’aurait pas fallut qu’on se fasse chicaner car, à ce moment, j’aurai été capable de TUER! Sur 22 personnes seules 5 ont fait la randonnée, dont nous!

Hôtel H10 Montcada :

Notre chambre n’était pas prête et ils nous ont offert verre de champagne à la terrasse sur le toit de l’immeuble. Ça commençait bien. Nous avons relaxé avant d’affronter la grande ville… Bel hôtel, bien situé, bon service, rue Laetania bruyante comme la majorité des rues à Barcelone.

La ville :

Étant donné que nous commençons notre tournée un peu tard, nous optons pour faire un tour de reconnaissance avec le bus à 2 étages (hop on hop off). Nous achetons une passe pour 2 jours (54 Euros / 2) et parcourons tout le circuit « bleu » qui se rend à Montjuic (le mont juif), passe devant les installations olympiques, le port, la Rambla pleine de gens. Barcelone semble occupée +++.

Le jour 2, nous reprenons l’autobus 2 étages mais le 2e n’est pas ouvert à cause de la pluie. On se rend à la Pedreira, un immeuble construit par Gaudi et la file d’attente est déjà considérable. Une foule munie de parapluies attend patiemment. Un écriteau indique 30 minutes d’attente à partir de là et nous n’y sommes pas encore! La journée va être longue! On attend 15 minutes et en me promenant un peu, je me rends compte que nous n’aurons pas accès aux toits à cause de la pluie et ce sont les cheminées et le toit que je veux visiter. On s’en va! On se rend à la Sagrada familia, église inachevée de Gaudi qui la débuta en 1882. La ville prévoit la terminer vers 2030… Il y a tellement de monde, d’autobus, de parapluies, on se sent oppressés. On fait le tout, on prend des photos, et on s’en va… la visite de l’intérieur sera pour une autre fois. Une chance qu’on n’a pas acheté la carte musée Barcelone car on n’aurait jamais été capable de rentabiliser la chose…On décide d’aller au Parc Guell (parc de Gaudi), au moins là on ne nous interdira pas l’entrée : c’est gratuit! Mais c’est bondé! Comme bain de foule, on est servi. On monte à la terrasse et on réussit à se trouver une place assise. Ça peut être intéressant de s’amener un sandwich ou autre pour pique-niquer à l’ombre. Ce sera pour une autre fois. Pendant qu’on attend le bus HoHo, on se fait bousculer et mon mari se fait voler tout son argent dans son portefeuille (il ne s’en rendra compter que plus tard); nous nous sommes vraiment fait avoir comme des touristes amateurs mais nous avons pu « admirer » l’art des pick-pockets et leur doigtée. Ça fait un peu d’ombrage sur notre journée qui n’était pas si super que ça…au moins la pluie a cessé. En début de soirée, nous marchons sur la Rambla prenons un dernier bain de foule avant d’aller souper et de rentrer à notre hôtel… Nous repartons en croisière de Barcelone en octobre prochain, nous pourrons alors comparer avec cette fois-ci et voir si la foule était à cause du congé férié du 1er mai ou si c’est toujours bondé comme ça à l’année longue…

Le lendemain, c’est le départ vers Montréal, via Paris avec Air France. Un peu de cafouillage à l’aéroport mais au moins on mange bien, on boit très bien et on est bien servis avec eux.

Bravo pour ceux qui ont réussit à tout lire!