Croisière sur l'Eurodam: Fort Lauderdale-Copenhague.

[slbateau]

Bonjour Oum

Je continue de vous lire religieusement .Je suis un peux en retard dans ma lecture ,mais je vous suis continuer votre compte-rendu.

Mon mari regarde depuis les 6 dernier mois cette itinéraire alors je prend bonne notes des informations.
Continuer je suis fidèle au poste.....

Au Plaisir
SLbateau

[Oum]

Merci slbateau de vos gentils commentaires.

Me voici prête à donner mon compte-rendu de notre escale en Suède.

20 Mai: Stockholm


Combien de fois ne l’avais-je pas imaginé ce passage idyllique à travers l’archipel de Stockholm! Aussi, en ce matin du 20 mai, me voilà sur le balcon dès 5:30 pour savourer en toute quiétude ce que j’espère être un des très beaux moments de cette croisière. Jugez de ma déception lorsque, pointant le nez dehors, je n’y vois presque rien à cause du brouillard qui, comme son nom l’indique si bien, brouille tout!...pas seulement le paysage, mais aussi mon esprit.

Je me dis qu’il faut garder espoir et que ce brouillard finira bien par se lever, non?! Eh oui, peu à peu le brouillard se dissipant, on aperçoit les nombreuses îles de l’archipel défilant magiquement devant nous. Le ciel est très gris mais qu’importe, les îles sont au rendez-vous!

Cet archipel de Stockholm s'étire sur une longueur d'environ 140 km du nord au sud pour une largeur maximale de 70 km. Il compte quelques dizaines de milliers d’îles, îlots et récifs, offrant un paysage maritime tout à fait unique, et seul un faible pourcentage de ces îles sont habitées, certaines, toute l'année, mais la plupart, durant les vacances ou les week-end par les Stockholmois. C'est un lieu assez magique de part sa taille, l'omniprésence d'eau, de forêts, de rochers, de bateaux et de chalets colorés.

Considérant comme une chance de vivre ce passage de l’archipel, j’ai du mal à imaginer que l’on puisse rester indifférent devant une telle beauté. Je recommande à tous ceux qui auront le bonheur d’y passer de ne surtout pas hésiter à aller sur un pont extérieur ou sur votre balcon pour jouir, ne serait-ce que quelques minutes, d’un tel moment. Moment mémorable assuré!

Finalement, la ville elle-même se rapproche et j’anticipe à sa vue, d’ores et déjà, avant même de mettre pied à terre, qu’elle est magnifique cette ville, plus belle encore que ce que j’avais imaginé.

Stockholm se trouve sur la côte orientale de la Suède, à l'endroit où le lac Mälar rejoint la mer Baltique. La ville elle-même s'étend sur quatorze îles qui font toutes partie de l'archipel de Stockholm, faisant de l'eau un élément omniprésent. Cinquante-trois ponts permettent de relier les différents quartiers. Elle est le siège du gouvernement et du parlement suédois, ainsi que le lieu de résidence officielle du roi Carl XVI Gustav de Suède.

Lors du choix d’une excursion, j’aurais été tentée par celle qui consiste en une promenade sur les toits du vieux Stockholm « Historical Walk on a Rooftop ». Mais, ne voulant pas jouer les acrobates et risquer de revenir en morceaux à Montréal, j’ai trouvé plus sage de proposer à mon mari une excursion mieux adaptée à notre condition physique, soit « Historic Stockholm & Sigtuna ».

Le car nous conduit tout d’abord à Fjallgatan avec une vue imprenable sur la ville. Et pour ajouter à la beauté de la vue, le soleil montre le bout de son nez. Déjà, juste à cette vue, je suis sous le charme scandinave et plus rien ne pourra me faire changer d’idée…j’adore Stockholm!!!!
La partie principale de Stockholm est divisée en plusieurs quartiers qui constituent autant de lieux à visiter.

Aussi, après cet arrêt photo, on nous amène sur l'île de Stadsholmen, île où la ville fut fondée, pour une petite visite à pied du centre historique de Stockholm, soit la vieille ville médiévale, Gamla stan. La partie nord est dominée par le Palais Royal et le Riksdag i.e. le parlement suédois. Comme la ville remonte au 13ième siècle, on y retrouve des ruelles médiévales, d’étroites rues pavées à l'architecture archaïque. J’ai lu que l'architecture de l'Allemagne du Nord a eu une forte influence dans la construction de la vieille ville. D’autres lieux d’intérêt comme le Musée Nobel, la cathédrale de Stockholm etc… se trouvent aussi à Gamla Stan, mais, ce que je préfère entre tout c’est l’harmonie qui se dégage de tout cet ensemble. Par exemple, la fameuse grande place du centre de Gamla Stan, Stortorget, entourée par de vieilles maisons de marchands…on voudrait y rester plus longtemps pour s’imprégner de son atmosphère toute particulière. Que l’on tourne les yeux à droite, à gauche, en haut ou en bas… tout est fascinant et intéressant à regarder! J’aime l’architecture, les couleurs des vieilles maisons, le joli café où des gens se prélassent à la terrasse…bref, j’ai le coup de foudre pour Stockholm!!!! Je m’y sens heureuse !

La guide nous amène aussi voir la plus petite sculpture publique de Suède, ou du moins l’une des plus petites, qui se trouve au centre d’une cour, Bollhustäppan, tout près du Palais Royal. L’œuvre représente un petit garçon en fer forgé. L’artiste Liss Eriksson a voulu y représenter un moment de son enfance lorsque petit garcon, la nuit, alors qu’il ne dormait pas, il regardait la lune par la fenêtre. D’où, le nom de son oeuvre « Pojke som tittar på månen », qui pourrait se traduire par « Garçon regardant la lune ». L’œuvre sculptée en 1954 a été inaugurée en 1967.

Puis nous prenons le car pour aller sur une autre île, soit Djurgården, où se trouvent le Musée Vasa, le parc Skansen, le musée nordique etc… Pour nous, nous y venons spécifiquement pour une visite du Musée Vasa.
Le Musée Vasa, en suédois Vasamuseet, est un musée qui a ouvert ses portes en 1990 et qui a été construit dans le but d’abriter le seul navire du 17ième siècle d'époque, le Vasa. Autour de ce géant baroque sont situées plusieurs expositions qui relatent son histoire et présentent les objets qui étaient à son bord. C’est le musée le plus visité de toute la Scandinavie, certains visiteurs venant en Suède uniquement pour voir le Vasa, paraît-il! Ce qui le rend si intéressant n’est pas uniquement le fait qu’il soit le seul vaisseau du 17ième siècle au monde a avoir été conservé, mais aussi le fait que plus de 95 % des pièces d'origine et des centaines de sculptures ciselées à son bord aient été retrouvées. En cela le Vasa est un trésor unique!

Il vaut la peine de rappeler son histoire.

Le Vasa était un navire de guerre, construit pour le roi Gustave II Adolphe de Suède, de la dynastie Vasa, entre 1626 et 1628. Le vaisseau disposait de trois mâts, supportait dix voiles, mesurait 52 mètres de la tête de mât à la quille et 69 mètres de la poupe à la proue, et pesait 1 200 tonnes. À sa mise à flot, il était le bateau le plus puissant jamais construit.

Le Vasa a été construit à Stockholm sous la direction de l'architecte hollandais Henrik Hybertsson, assisté par des charpentiers, des menuisiers, des sculpteurs, des peintres, des voiliers, etc... En tout, plus de quatre cents personnes travaillèrent à sa construction.

Le 10 août 1628, de nombreux vaisseaux de guerre quittèrent le port de Stockholm, le plus grand d'entre eux étant le Vasa. Pour marquer la solennité de l'événement, une salve fut tirée dans le port par les canons bordant ses flancs.

Alors que l'imposant vaisseau faisait lentement route vers l'entrée du port, une rafale de vent l'atteignit. Le Vasa se mit à gîter, puis se redressa. Une deuxième rafale coucha le vaisseau sur son flanc. L'eau s'engouffra par les sabords ouverts. Le Vasa coula, entraînant avec lui entre 30 et 50 des 150 membres d'équipage. Le navire sombra après une navigation d'à peine « un » mille marin, soit 1,85 km.

Les raisons du naufrage sont à chercher dans une combinaison de facteurs, mettant en cause la structure même du bâtiment, trop lourd dans les hauts et pas assez lesté. Malgré son manque de stabilité dans le port, il fut autorisé à mettre à la voile. Le roi Gustave II Adolphe, à l'étranger lors de l'inauguration, était impatient de voir son vaisseau rejoindre la flotte de la Baltique dans la guerre de Trente Ans. De plus, ses subordonnés avaient manqué du courage nécessaire pour aborder avec lui en toute franchise la question de la structure du navire ou envisager un report du voyage inaugural. Aucune sanction ne fut prise contre quiconque, après l'enquête menée par son Conseil privé pour déterminer les responsabilités.

Le Vasa tomba dans l'oubli après quelques tentatives de récupération de ses canons, au cours du 17ième siècle. L'épave fut localisée à la fin des années 1950 dans la vase d'un chenal situé à la sortie du port de Stockholm. La coque fut renflouée entière et largement intacte en avril 1961 et entreposée dans un bâtiment provisoire, nommé Wasavarvet, jusqu'en 1987, puis dans un nouveau bâtiment, soit le musée où nous le visitons.

Dès que nous franchissons les portes du musée, nous sommes frappés par la pénombre. Je suis saisie d’apercevoir, ou plutôt de deviner, le Vasa dans cette pénombre. Mais en s’approchant et nos yeux s’habituant à ce faible éclairage, je me rends compte de toute la beauté de cette épave majestueuse. Il y sans doute des raisons techniques qui justifient cet éclairage mais, pour nous, spectateurs et admirateurs, cela donne une atmosphère tout à fait dramatique et mystérieuse au lieu.

La guide nous explique un peu l’histoire du vaisseau autour d’une très belle maquette du vaisseau, puis, elle nous laisse du temps libre pour que chacun puisse s’attarder à ce qui l’intéresse le plus.

Après avoir tourné autour du vaisseau pour tout bien examiner, nous sommes allés à la boutique des souvenirs et là, impossible d’acheter des souvenirs tant il y avait de visiteurs dans la boutique et devant les caisses. Je ne peux pas dire si c’est souvent comme ça ou si c’était exceptionnel, mais, si vous êtes intéressés, prévoyez le coup!

Quoiqu’il en soit sachez que cette visite est très impressionnante, beaucoup plus intéressante que ce que j’imaginais et je conclurais en disant que je suis d’accord avec ceux qui prétendent qu’elle est un « must » de Stockholm.

Avant de reprendre le car à la sortie du musée, ne manquez pas de jeter un coup d’œil sur l’extérieur du superbe Musée Nordique créé par Arthur Hazelius, au début du 20ième siècle, et dédié à l'Histoire et la culture scandinave, suédoise en particulier, depuis la fin du Moyen Âge à l'époque actuelle. Comme il est inspiré de l’architecture de la Renaissance danoise, je comprends pourquoi un ou deux de ses éléments m’ont rappelé « mon » inoubliable château de Frederiksborg !

Après une aussi belle et chargée matinée, nous voilà en route vers Sigtuna, située à environ 50 km au nord de Stockholm. La ville fut fondée sur la côte du lac Mälar il y a environ 1000 ans. Ses racines remontent au temps des Vikings. Certains documents donnent Éric VI de Suède, soit Erik le Victorieux, chef de la tribu Viking des Svear, comme étant le fondateur de la ville, aux environs de l’an 980, alors que d'autres attribuent ce rôle à son fils, Olof de Suède, premier roi chrétien de Suède.
Quoiqu’il en soit, Sigtuna fut la première capitale du pays et devint un important centre religieux, le centre de cette nouvelle religion qu’était alors la religion chrétienne. C'est là également que ce roi Olof a frappé les premières pièces suédoises, portant son effigie, pendant les années 990. Dans la mémoire populaire, il laissa enfin le souvenir d'avoir été le premier à instituer la perception d'un impôt régulier.

Pendant environ deux siècles, Sigtuna fut l'une des plus importantes villes de Suède, haut lieu du commerce et de la royauté, remplaçant même la ville de Birka comme principale place commerciale de la Baltique. Puis, en 1187, la ville fut attaquée et brûlée probablement par des pirates païens de Courlande ou d'Estonie, ce qui contribua à lui faire perdre de son influence au profit d’autres villes dont la future capitale actuelle Stockholm.

Bien que, de nos jours, ce soit une petite ville sans grand rayonnement, cette visite n’en reste pas moins un petit rendez-vous avec l’Histoire car il reste à Sigtuna de nombreuses ruines, et la structure de la vieille ville n'a pas été remodelée comme ce fut le cas pour beaucoup d'autre villes suédoises aux 19ième et 20ième siècle.

La guide nous amène tout d’abord voir les ruines de l’église St-Olaf. Avec St-Lars et St-Per, ce sont les plus anciennes églises en pierre du pays, datant du 12ième siècle, témoins du fait que Sigtuna fut effectivement la première ville chrétienne de la Suède.

A côté de ces ruines, nous visitons l’église Notre-Dame, Mariakyrkan, qui fut consacrée en 1247. C’était l’abbatiale des moines dominicains qui, pense-t-on, introduisirent en Suède la technique de la construction en brique. La visite vaut plus par l’intérêt historique, comme la vieille chaire sculptée qui attire particulièrement mon attention, que par la richesse de la décoration.

Aucune autre cité suédoise ne possède autant de pierres runiques que Sigtuna. Je rappelle qu’une rune, mot norvégien, est un caractère de l'ancien alphabet utilisé par les peuples germaniques du nord de l'Europe entre le 3ième et le 17ième siècle. Là, franchement, j’avoue que ça fait très plaisir de voir de ses propres yeux une pierre pierre gravée de l’écriture des Vikings ! … une pierre déjà vue par les yeux de « vrais » Vikings!! C’est mon premier « gros contact visuel » avec les Vikings, si je puis dire, et j’en suis bien émue.

Le prochain arrêt est sur une placette où se trouve le plus petit Hôtel de Ville de la Suède et possiblement du monde! Erigé en 1744, ce petit bâtiment est vraiment adorable et, personnellement, je le verrais très bien figurer dans un conte de fées. Il a tout pour séduire depuis ses proportions harmonieuses jusqu’à son élégante simplicité…bref, je l’aime!
De cette placette, nous allons sur la rue « Storagatan », qui fut, pendant le Moyen Âge, la rue principale de la ville. Aujourd’hui, elle est bordée de maisons de bois du 19ième siècle, aux couleurs vives, de boutiques et de cafés pittoresques. La guide nous laisse ici du temps libre pour flâner à notre guise. C’est dans une de ces boutiques que j’aperçois des petits chevaux de Dalécarlie, petits chevaux de bois peint emblématiques de la Suède. Tant pis si les prix sont élevés…je m’en achète un petit…. « rouge », bien entendu, couleur d’origine de ces petits chevaux !

Après cette agréable journée, nous voilà de retour pour un repos bien mérité à bord de l’Eurodam.

Vous croyez sans doute qu’après le repas du soir tout est terminé ?! Eh non, détrompez-vous, nous avons encore quelques heures bien occupées. A quoi, me direz-vous ? Eh bien, si nous sommes entrés par l’archipel…il faut maintenant en sortir pour regagner la mer et c’est là qu’il est écrit dans notre programme « scenic cruising ».

Donc, les « paresseux ! » de ce matin, tous ceux qui n’avaient pas daigné se sortir du lit pour admirer le passage de cet archipel, eh bien, c’est maintenant ou jamais pour eux. Et moi, l’oiseau matinal qui peux comparer l’arrivée et la sortie, je dis qu’ils sont chanceux car je trouve la sortie encore plus spectaculaire que l’arrivée…ce qui n’est pas peu dire ! La température est plus clémente que celle du matin, le soleil du nord est au rendez-vous donnant une douce clarté au paysage maritime…et puis cette paix tout autour de nous…et puis, tout à coup, cette vue magique lorsque derrière l’Eurodam je vois trois ou quatre gros bateaux nous suivre silencieusement dans le chenal…et puis…et puis….le bonheur tout simplement de vivre un moment exceptionnel !

Après cela, lorsque nous nous mettons au lit, je me dis que c’est inutile de rêver cette nuit… puisque je viens tout juste de vivre un rêve les yeux grand ouverts !

Pour les photos :

http://picasaweb.google.ca/Oumledauphin ... olmMai2009#

[Marine]

Bon mercredi Oum,

Mais que c'est beau, que c'est donc beau. Vraiment vous me mettez de plus en plus l'eau à la bouche. J'ai l'impression que se sera une croisière mémorable. Je ferai sensiblement la même excursion que vous. J'ai hâte, j'ai hâte...

Vivement la suite et merci encore pour votre beau récit et vos belles photos

Marine

[JCC83]

[align=center]Bonjour,

Et oui, je le savais, je m'en doutais, mais mon dieu que cela me rappelle de bons souvenirs et moi aussi j'ai beaucoup aimé cette belle ville de Stockholm.

Merci Oum pour ce récit et ces photos.

Jean-Claude

PS : où allons-nous après Stockholm ?[/align]

[Oum]

Marine,

Je suis vraiment contente que ce compte-rendu vous soit utile dans la préparation de votre croisière. Une partie du plaisir est aussi dans l'anticipation et la préparation, surtout s'il s'agit d'une croisière que je qualifierais de plus "culturelle".


JCC83,

D'abord permettez-moi de vous souhaiter un très bel anniversaire et tant mieux si, en cette journée spéciale pour vous, j'ai pu vous rappeler de beaux souvenirs de cette magnifique ville qu'est Stockholm.






Puis, pour répondre à votre question, après Stockholm, nous retournons en Allemagne, cette fois à Kiel... et ce sera la fin de la croisière avec de nouveau Copenhague.

Je devrais me remettre à travailler mon texte sur Kiel d'ici un jour ou deux.

[Marie-Claude]

Bonjour Oum...

Je n'ai pas encore eu la chance de naviguer l'archipel de Stockholm car Princess accostait à Nynasham, a environ 90 min de route de Stockholm - d'ailleurs, plusieurs croisiéristes délaissaient Princess pour la Baltique à cause de ce port éloigné - j'espère que Princess accoste maintenant à Stockholm!

C'est pourquoi j'ai très très hâte de refaire l'expérience de la Baltique l'été prochain!! Les villes sont riches d'histoire, d'architecture et d'histoire, et les paysages incomparables!! J'adore ces portions de 'scenic cruising'...

Je pense que vous seriez vraiment aux oiseaux de faire une transatlantique comme nous avions fait en septembre dernier - avec escales en Norvège, Shetlnands, Feroé, Islande et Groenland...

On attend le récit du canal Kiel!!!

MC

[Oum]

Bonsoir Marie-Claude,

Concernant la traversée de l'Atlantique Nord, c'est d'abord ce que nous avions réservé pour 2010 toujours avec HAL sur l'Eurodam, mais comme nous voulions également refaire la Baltique et que j'ai vu qu'il était possible d'y ajouter la croisière de sept jours qui fera quelques fjords et un peu l'Écosse, alors nous avons changé notre réservation pour ce second projet. Je n'ai pu résister à l'idée que l'Eurodam ira directement à Geiranger de sorte que nous passerons le fjord dans tout le confort du bateau, contrairement au Century où nous avions pris l'excursion à partir de la petite ville Alesund. Mais, si nous étions millionnaires...c'est sûr que nous ferions aussi la traversée Copenhague-New York!

Par ailleurs, concernant Kiel, l'Eurodam n'a malheureusement pas traversé le canal lui-même, ce qui aurait été très beau sans doute, mais nous n'avons fait escale que dans le port de Kiel. A ce propos, je pense que les bateaux de gros tonnages comme l'Eurodam ne peuvent franchir le canal lui-même?! Peut-être quelqu'un peut répondre à cette question, mais, personnellement je n'ai pas entendu parler d'un "gros" bateau de croisière qui franchisse le canal, alors que les eaux du fjord Geiranger sont assez profondes pour le permettre.

A bientôt donc pour la suite du récit.

[Francine Hamel]

Bonjour Oum,

Nous avons traversé le canal de Kiel à bord du Norwegian Dream.

Le début était intéressant, entre autre, à cause de musiciens allemands en pantalons courts et chapeaux avec une plume qui nous jouaient des airs bavarois......troupe très joyeuse...

Nous avons vu quelques petits moulins à vents...somme toute, rien pour que vous ayez des regrets de n'y être passée.

Le Norwegian Dream dont la taille est environ 50 000 tonnes ne laissait que peu d'espace de chaque côté... je dirais que c'était ce qu'il y avait d'impressionnant.

Je lisais dernièrement que le MSC Opera faisait cette traversée. Ce dernier est environ un 60 000 tonnes.

J'ignore quelle est la largeur maximum permise pour la traversée, mais j'ai pu constater que les trop gros bateaux ne peuvent passer...

À bientôt, pour Kiel, où nous ne nous étions pas arrêtés...faute de temps...

au plaisir
Francine

[Oum]

Merci Francine de ces renseignements. J'avais l'impression que les plus gros bateaux qui peuvent traverser le canal de Kiel étaient effectivement ceux de 60 000 tonnes environ.

Voici la suite de mon compte-rendu.


22 Mai: Kiel

Après avoir quitté Stockholm, l’Eurodam met le cap sur l’Allemagne, cette fois, Kiel.

Avant cette escale, nous aurons une dernière journée en mer, le 21 mai, jour de repos bienvenu après toutes ces journées intenses en excursions et riches en émotions que nous venons de vivre au cours de la dernière semaine. Nous sommes vraiment gâtés car il fait beau, les vents sont faibles et la mer est calme.


Nous sommes donc bien reposés le 22 mai au matin lorsque nous arrivons à Kiel, capitale de l'État fédéré (Land) de Schleswig-Holstein. Kiel est un grand port sur la mer Baltique, débouché à l’est du très renommé canal de Kiel.

Pour ceux qui peuvent être intéressés, c’est à partir de Kiel que vous pourriez choisir une excursion pour Hambourg ou Lübeck, qui, paraît-il, sont de très intéressantes et belles villes. Quant à nous, nous avons opté pour une excursion plus reposante intitulée « Castles, Lakes and Roses ».
Par une jolie route traversant de belles petites villes ou villages pittoresques, nous nous rendons à Malente, située à environ 30 km de Kiel. Et le premier arrêt de l’excursion est la visite d’une manufacture de soufflage de verre. Bon! me suis-je dit, pas encore du soufflage de verre!! Car j’en suis rendue là, eh oui, avec l’âge, j’en ai vu des démonstrations de soufflage de verre, alors, une de plus ne me semblait pas d’un grand intérêt?! Mais, enfin puisque cela fait partie de l’excursion et que nous n’avons, pour ainsi dire, pas le choix…alors, allons-y…nous verrons bien!

Eh bien, j’ai vu. Et alors, me direz-vous, comment c’était ? Pour être tout à fait franche avec vous, j’ai passé un petit moment agréable… moi qui me croyais blasée de ce genre d’attractions. Il faut dire que le souffleur de verre était surprenant à regarder, avec son short rose et son débardeur jaune…sans compter ses « gros » biceps… « gros » du moins à mes yeux de novice en matière de biceps! Et puis, il y a ces deux petites minutes fascinantes où de la masse de verre informe et brûlante, l’artiste réussit à faire naître sous nos yeux un joli petit cheval qui tient sur ses quatre pattes…alors là, je dis bravo! En fait, c’est exactement comme un tour de prestidigitation…toujours pareil…mais toujours magique!

Après cette démonstration plus que convaincante, les touristes que nous sommes se précipitent dans la boutique, attenante bien sûr car il ne faut pas nous fatiguer!, pour se procurer l’une des petites babioles offertes. Comme il n’y a que l’embarras du choix, et que c’est dur…dur…de choisir en une dizaine de minutes, alors, certains reviennent avec toute une petite ménagerie de verre ! Et même moi, la soi-disant « blasée », je reviens avec mon lot de petits amis de verre!

Puis, nous allons à Eutin, à 5 ou 6 km de Malente. Eutin était autrefois la résidence des Princes et on y trouve un beau château avec jardin paysager anglais dans un vaste parc de 14 hectares. Ce château dont l’origine remonte au 12ième siècle, a subi, au cours des années, de nombreuses transformations.

Ce qui m’a plu, outre la beauté du lieu, c’est d’y retrouver associés deux noms que vous connaissez bien après Saint-Pétersbourg, soit Pierre le Grand et surtout Catherine la Grande.

En effet, il ne faut pas oublier que celle qui devint Catherine la Grande, tsarine de l’Empire russe, n’était pas russe de naissance, mais bien princesse allemande, née Sophie Auguste von Anhalt-Zerbst-Dornburg, le 2 mai 1729 à Stettin. C’est en 1739 qu’elle résida au château d’Eutin où elle fit connaissance de son futur époux le prince Karl Peter Ulrich von Holstein-Gottorf, futur tsar de Russie. Ce n’est que beaucoup plus tard, une fois installée et mariée en Russie, qu’elle disputa le trône à son époux, après la mort de la tsarine Elisabeth 1ère de Russie, et, à partir du 9 juillet 1762, devint tsarine de l’Empire russe et duchesse de Schleswig-Holstein-Gottorf.

J’ai évoqué aussi le nom de Pierre le Grand car il a offert aux princes allemands des maquettes de bateaux qui, paraît-il, sont fort impressionnantes. Elles étaient censées symboliser la consolidation des liens familiaux et des relations commerciales. Ces maquettes sont exposées au château d’Eutin devenu musée après l’abdication en 1918 de Friedrich August II.

Pour l’histoire récente, sachez que le château traversa les deux guerres mondiales sans dommages et qu’à la fin de la Deuxième guerre, il servit de camp d’accueil pour réfugiés. Après une vaste restauration, le château fut rendu partiellement accessible au public à partir de 1957 et servit même de décor à certaines parties du film « Cabaret » avec Liza Minelli.

Après presque 10 ans de travaux de rénovation, le château d’Eutin brille de nouveau de tous ses feux et les expositions au château illustrent la vie à la cour princière durant les derniers siècles.

Dommage que nous n’ayons pas eu une visite intérieure, mais la promenade dans son parc était très agréable. L’environnement est vraiment superbe!

Nous avons également droit à une visite, encore trop rapide à mon goût, de la plus que charmante petite ville qu’est Eutin. Eutin ressemble à ces petites villes allemandes qui ont un pittoresque et un cachet qui leur est propre et, à tout coup, je les trouve toujours bien attrayantes. C’est un réel plaisir que de déambuler dans ces jolies rues invitantes, et c’est certain que l’on aimerait y flâner plus longtemps.

Mais, bon, il faut suivre la guide qui nous amène pour le lunch dans un restaurant au bord du lac Uklei. Par son décor, c’est le restaurant le plus pittoresque de tous ceux que nous avons eus au cours des excursions de cette croisière. Comme nous sommes dans une région où la nature est omniprésente, alors nous avons droit à un décor en « harmonie », si je puis dire, avec cette nature. De fait, dans la salle où nous mangeons, nous sommes entourés de bêtes empaillées de toutes sortes, à plumes et à poils! Bien que je ne puisse imaginer qu’un sort pareil soit réservé à ma petite chatte bien-aimée, je ne peux m’empêcher de trouver que cette salle a beaucoup de caractère, et, à entendre les déclics de nombreuses caméras, j’en déduis que je ne suis pas la seule à penser ainsi!

Après le lunch, nous quittons ce décor pittoresque pour un arrêt à Ploen, ou Plön, pour y admirer l’extérieur de son château. En septembre 2008, le château a accueilli au cours du premier Symposium économique mondial (GES) près de 300 experts de la politique, de l'économie, de la science et de la société pour qu’ils se rencontrent et élaborent des réponses communes et des solutions pratiques à des questions mondiales. Ont-ils ou non trouvé des solutions? J’avoue bien humblement que je n’en sais rien du tout!

Comme il est situé en hauteur, et qu’il fallait monter une pente, pas très longue, mais assez raide tout de même, la guide nous a avertis à l’avance afin que ceux qui pensaient que la montée serait trop pénible pour eux restent dans le car. J’y suis allée et effectivement la pente était raide de sorte que j’étais heureuse que mon mari soir resté confortablement assis dans le car. De là-haut, il y a une belle vue sur le Lac Plöner . Après avoir pris quelques photos et contemplé le château, encore que le mot « contemplé » soit un tantinet trop fort je pense!, je suis redescendue, toujours par la même pente raide, avec l’intention de dire à mon mari qu’il avait bien fait de ne pas venir.

Quelques croisiéristes étaient déjà redescendus eux aussi dont une petite mémé américaine dont on sentait le soulagement au fur et à mesure que des gens arrivaient. En lui parlant, elle m’a expliqué qu’elle avait voulu faire l’ascension de la pente, mais, au quart de sa « grimpette », elle s’était aperçue que c’était trop raide pour ses jambes et donc était descendue pour retourner au car. Et là, surprise…plus de car en vue!!! Se voyant complètement seule, elle a eu une petite crise d’anxiété, suivie de soulagement lorsqu’elle a vu revenir des croisiéristes! Je me mettais à sa place, et je comprenais.

Ayant manqué de voir le château, elle s’informa pour savoir comment il était ce château, surtout connaître si elle avait manqué ou non quelque chose de remarquable. Aussitôt, une autre mémé américaine qui, elle, avait pu faire la grimpette lui répondit : « So what?...a castle is a castle!!! »…l’air de dire qu’ils sont tous pareils!!! Cette mémé était certainement une « blasée » des châteaux et je suis certaine qu’elle ne connaissait pas le mien, vous savez mon « château danois »…sinon elle n’aurait jamais osé dire cela. Mais je vais être gentille et lui laisser le bénéfice du doute. Peut-être, après tout, était-elle une si gentille dame qu’elle a voulu faire croire à la mémé déçue qu’elle n’avait pas manqué grand-chose?!..ce qui est vrai par ailleurs.

Mais, comme le temps passait et que nous ne voyions ni car ni guide en vue, c’était à notre tour d’être anxieux! La guide était sûrement partie de l’autre côté de la colline avec le reste du groupe pour aller rejoindre le car en un point B et elle avait oublié de nous avertir. Nous étions une dizaine ainsi réunis et après une petite discussion, nous avons conclu qu’il valait mieux ne pas bouger de là et que le car viendrait sûrement nous chercher en ce point A…après tout, 10 personnes manquantes sur 40, ça se remarque!

L’attente devenait tout de même un peu longue et l’on commençait à sentir une certaine fébrilité dans l’air. Eh bien, le seul qui a craqué, c’est le « British » , eh oui, un « British » qui a perdu son légendaire flegme britannique. Malgré les avertissements des uns et des autres, non, il n’en pouvait plus d’attendre et il a décidé de regrimper la pente pour redescendre de l’autre côté de la colline rejoindre le car au point B.

Pendant ce temps, vous vous doutez que le car revenait nous prendre au point A et la très gentille guide s’excusait de ne pas nous avoir prévenus que le car nous attendrait à un autre endroit. Ouf! soupirs de soulagement, tout le monde monte dans le car…tout le monde, sauf un, le « British » qui pendant ce temps continue sa course pour aller rejoindre le car au point B! Bon, la guide se lance à sa poursuite et bientôt, on voit revenir la guide et le « British » légèrement essoufflé d’avoir autant couru et tout le car s’est mis à l’applaudir à son retour…comme s’il avait été un héros…alors que, de fait, il avait tout simplement eu un comportement idiot!!!

Avec ce léger retard, le car se remet en route sans perdre de temps car nous devons prendre un bateau qui va de Plön à Malente en passant par cinq lacs. Le tour n’était pas désagréable, loin de là, mais je ne lui ai rien trouvé d’exceptionnel et surtout je n’emploierais pas l’expression « conte de fées » comme je l’ai lu dans sa description! C’était reposant et joli…un point c’est tout! Personnellement, j’aurais préféré rester plus longtemps à Eutin quitte à ne pas faire le tour de bateau, mais ceci est tout à fait personnel.

Au retour, à bord de l’Eurodam, nous devons bien admettre que c’est notre dernière soirée à bord puisque, on n’a pas le choix, il faut faire les valises!!! Eh oui, c’est déjà la dernière soirée. Le fait de savoir que nous passerons deux jours à Copenhague atténue quelque peu la mélancolie de fin de croisière.

De plus, nous avons droit à un très beau cadeau de fin de croisière puisque nous avons la chance qu’il fasse un temps super pour passer sous le très impressionnant pont l'Øresund qui relie le Danemark et la Suède. Je suis comblée de vivre cette expérience car j’avais entendu parler de ce pont et le voir était l’un de mes désirs…alors, passer juste en-dessous…j’étais comblée de joie!

Je ne peux m’empêcher de donner ici quelques chiffres pour montrer à quel point nous parlons ici d’un pont exceptionnel. Ce pont à haubans est construit en aérien sur 7 845 mètres entre la Suède et l'île artificielle Peberholm proche des côtes danoises, ce qui fait de ce pont le plus long pont à haubans du monde. La portée centrale sous les haubans est de 490 mètres. Après un parcours de 4 055 mètres sur l'île artificielle Peberholm, construite spécialement pour le pont, l'autoroute et la ligne de chemin de fer se prolongent par un tunnel constitué de quatre tubes parallèles immergés de 3 510 mètres jusqu’à l'île danoise de Amager, où se trouve l'aéroport international de Copenhague Kastrup.

Il fut inauguré le 1er juillet 2000 par la reine Margrethe II de Danemark et le roi Carl XVI Gustaf de Suède. Le Danemark et la Suède avaient signé un accord le 23 mars 1991 pour établir une liaison au-dessus du détroit de l'Øresund. La liaison complète a coûté 2,8 milliards d'euros et l'amortissement est prévu en 2035. Ce dernier s'effectue grâce à des péages situés sur les deux rives.

Vraiment, je n’aurais pas pu rêver d’une plus belle soirée de fin de croisière! C’est donc toute heureuse que je me couche une dernière fois dans mon lit si confortable de l’Eurodam et profite de cette dernière nuit avant le débarquement demain matin à Copenhague.

Pour les photos :

http://picasaweb.google.ca/Oumledauphin1/22KielMai2009#

[Oum]

Et voici la fin du compte-rendu de notre croisière.

23-25 Mai: Copenhague

Et nous voici au matin du 23 mai où nous devons quitter l’Eurodam, eh oui, toute bonne chose doit avoir une fin…malheureusement,mais, je vous avoue que j’y serais bien restée encore tant je m’y sentais bien! Mais, après avoir parcouru 13 850 km depuis Fort Lauderdale dans des conditions si agréables, reconnaissons plutôt à quel point nous avons été privilégiés d’avoir pu vivre de si bons moments.

Nous prenons le petit-déjeuner dans la cabine ce qui est beaucoup plus reposant en ce matin où beaucoup se précipitent au café Lido. Puis, après la toilette matinale, nous pouvons attendre tranquillement dans la cabine que l’on nous appelle pour la sortie…ce qui est beaucoup plus agréable que d’être obligé d’aller dans une grande salle de rassemblement où l’on doit souvent se chercher un siège en enjambant d’autres passagers et leurs bardas!

A la sortie, ayant pris le séjour « post-cruise » avec HAL, nous n’avons pas besoin de nous occuper de quoi que ce soit. Nous n’avons qu’à nous diriger vers un car qui nous amènera à l’hôtel où nous retrouverons nos valises. Il pleut, il vente et il fait assez froid…heureusement que nous sommes bien habillés. En arrivant près du car, première surprise, il y a une guide qui nous attend, la même guide que nous avions eue pour l’excursion des châteaux danois. On se demande bien, mon mari et moi, pourquoi on nous fait accompagner par une guide pour aller à l’hôtel?! Mais, bon, on verra bien si elle a ou non un rôle à jouer au cours du transfert.

Avec le vilain temps, nous montons rapidement dans le car, non sans avoir, toutefois, jeté un dernier coup d’œil au si bel Eurodam… et, hop, une fois tout le monde à bord, nous partons. La guide se présente et c’est alors que nous réalisons que ce n’est pas qu’un simple transfert mais que nous aurons droit à un tour de ville avant l’arrivée à l’hôtel. Tant mieux! Je comprendrai plus tard le pourquoi de ce tour, lorsque je réaliserai qu’à Copenhague, l’admission aux chambres d’hôtels, du moins à certains hôtels, dont le nôtre, donc, cette admission se fait en principe à partir de 15 heures…ce qui est un peu tard, merci!

Si je vous demande quel a été le premier arrêt du tour? Je suis certaine que vous répondrez tous… la Petite Sirène! Eh oui, à tout seigneur, tout honneur!...et, d’ailleurs, comment pourrait-il en être autrement, elle qui est le symbole et la principale attraction touristique de Copenhague.
La Petite Sirène, en danois « den lille havfrue », est une statue sur un rocher dans le port de Copenhague. Il s'agit d'une représentation du personnage du conte éponyme de Hans Christian Andersen.
Commandée en 1909, par Carl Jacobsen, fils du fondateur de la brasserie danoise Carlsberg, elle fut sculptée par Edvard Eriksen, et érigée le 23 août 1913. Il paraît qu’Eriksen voulait utiliser comme modèle une ballerine très célèbre, Ellen Price, qui, lorsqu’elle apprit où serait exposée la statue, a refusé de continuer à poser et n'accorda au sculpteur que l'utilisation de son visage pour son œuvre. En conséquence, le corps de la sirène a, en fait, été modelé à partir du corps de la femme du sculpteur.

N’allez surtout pas penser qu’elle eût une vie facile cette petite sirène car elle a été vandalisée à plusieurs reprises. En 1964, sa tête fut sciée et ne fut jamais retrouvée. Heureusement, une nouvelle tête a pu être coulée grâce à l'ancien moule conservé de 1913. Puis, en 1984, son bras droit fut enlevé et rendu deux jours plus tard, En 1990, on échoua à lui enlever de nouveau la tête. En 1998, elle fut décapitée une nouvelle fois mais, heureusement, la tête fut rendue. Et, enfin, en 2003 elle fut probablement dynamitée pour l'arracher à son socle. Ajoutez à cela qu’elle fut barbouillée à plusieurs reprises, force est d’admettre que non, vraiment, elle n’a pas eu une vie de petite sirène princesse tous les jours!


A force d’entendre dire que la petite sirène surprenait les touristes par sa « petite » taille, j’avais fini par la rapetisser tellement dans mon imagination que, finalement, en la voyant, je l’ai trouvée plus grande que je ne l’aurais cru! Mais comme rien ne vaut les chiffres exacts en ce domaine, sachez qu’elle fait 1,25 m de haut pour un poids de 175 kg.

Quand je l’ai vue, c’est sûr, je n’ai pas pu résister à son charme..et quel charme!!! Elle a absolument tout pour plaire! Ce qui m’a frappée avant tout c’est son expression. On la croirait perdue dans ses pensées et indifférente à tous ces touristes qui l’entourent. Je la trouve fascinante. J’aime ce si joli visage délicat! Cette délicatesse on la retrouve aussi dans sa silhouette de petite jeune fille et cette pose charmante d’abandon sur son socle…une vraie petite princesse des mers!…et, permettez-moi d’ajouter que si Eriksen n’a pas idéalisé le corps de sa femme, alors là vraiment je suis « jalouse »! Elle semble aussi si fragile que je ne comprends absolument pas que des vandales aient pu penser à lui faire du mal. Je sais bien qu’ils s’en prenaient au « symbole » qu’elle représente…mais, tout de même, je ne comprends pas du tout! Par ailleurs, j’ajouterai que mon mari, quant à lui, trouve qu’elle est jolie, bien sûr, mais sans plus. Selon lui, on en fait peut-être un peu trop à son sujet. Comme vous voyez, chacun réagit différemment.

Par contre, je n’apprécie pas le lieu où on l’a placée. Je comprends très bien la ballerine qui a refusé de continuer à poser si c’était pour aboutir à cette entrée du port.

La Petite Sirène est située, de fait, juste derrière les douves du Kastellet, mot signifiant forteresse. A quelques minutes à peine, se trouve le second arrêt qui nous permettra d’admirer la Fontaine de Gefion, Gefion Springvandet, dans le Parc Churchill.

C’est la plus grande fontaine de Copenhague et a été offerte à la ville par la Fondation Carlsberg, eh oui, encore eux!...il faut sroire que leur bière se vend bien! Construite en 1908 par Anders Bungaard, cette imposante Fontaine de Gefion a pour principal personnage la déesse scandinave éponyme. Le monument est une fontaine avec de multiples cascades, Gefion et ses quatre bœufs.

Selon la légende, cette figure mythologique aurait créé l’île danoise de Zélande, celle-là même où se trouve aujourd’hui Copenhague, face à la Suède dont elle est séparée par le détroit de Sund.

L’histoire veut que le roi Gylfe de Suède ait promis à la déesse de lui offrir autant de terres qu’elle pourrait en labourer en une nuit. Le prenant au mot, elle transforma ses quatre fils en bœufs, les harnacha à une charrue et effectua la tâche herculéenne dans le temps alloué, avant le lever du soleil. Ayant labouré une surface suffisante de la Suède à son goût, elle la souleva et la jeta au milieu de l’océan, faisant ainsi naître l’île de Zélande.

Des spécialistes affirment même que le trou ainsi créé sur le territoire suédois serait devenu le lac Vänern, dont la forme ressemble vaguement à la Zélande danoise.

La fontaine devait être installée sur la place de l’Hôtel de Ville, Rådhuspladsen, avant qu’il ne soit décidé que sa place serait plus appropriée en face du port et de la Suède toute proche.

Entre la Petite Sirène et Gefion, le contraste est plus que frappant, l’une n’étant que délicatesse et raffinement, alors que l’autre dégage un caractère de force et de puissance. Mais, dans son genre, cette imposante fontaine est aussi très réussie et, aucun doute, elle a une réelle beauté! J’apprécie beaucoup d’avoir pu voir à quelques minutes d’intervalle, deux œuvres aussi différentes, mais chacune, remarquable dans son genre.

Tout près de la fontaine, on peut voir l’Église Saint-Alban de Copenhague qui est la seule église anglicane du Danemark. Elle fut construite en 1885 et consacrée en 1887. C’est la reine Élisabeth II du Royaume-Uni qui en est le chef. On dit que la congrégation recense des fidèles originaires du monde entier, et accueille même les anglophones d'autres confessions chrétiennes.

La poursuite du tour me permet de découvrir à quel point Copenhague est une ville pleine de charme et de beauté! J’apprécie énormément son architecture aussi bien le style de ses monuments plus anciens que celui des plus modernes.

Ainsi, sur les anciens docks de Copenhague, a été construit le très moderne Opéra de Copenhague, inauguré en 2005, et juste en face, de l’autre côté d’un canal, on trouve le Palais Amalienborg qui remonte à la fin du 18ième siècle. Le fait qu’un canal les sépare, rend leur proximité tout à fait acceptable et non « choquante » pour qui les regarde alternativement.

La guide nous a menés voir l’extérieur du Palais d’Amalienborg, résidence d’hiver des souverains danois, ensemble architectural divisé en quatre palais formant une place octogonale. Au centre de la Place se trouve une statue réalisée par le sculpteur Sally du roi Frederik V, le fondateur d’Amalienborg, ainsi que du quartier entourant le palais, Fredriksstaden. Le roi Frederik V souhaitait commémorer le tricentenaire de l’accession au trône de Danemark de la dynastie des Oldenbourg en la personne du roi Christian I. Les terrains de construction avaient été donnés à 4 riches nobles avec l’obligation pour eux de bâtir quatre palais identiques dessinés par l’architecte de la Cour, Nicolai Eigtved.

Amalienborg devint résidence royale après l’incendie du château de Christianborg qui eut lieu dans la nuit du 26 au 27 février 1794.

Malgré le temps toujours maussade, les plus braves suivent la guide pour aller au centre de la Place. Mon mari ayant déjà renoncé, il ne me reste plus qu’à suivre ces braves si je veux rapporter ne serait-ce qu’une ou deux photos! La Place est vraiment très belle et harmonieuse. Je suis contente d’avoir pu fournir ce petit effort pour la voir. Par temps ensoleillé, il doit être très agréable d’y flâner et de s’y attarder…mais, pour aujourd’hui, un rapide coup d’œil suffira!

Bien entendu, il ne peut être question de faire un tour de Copenhague sans un arrêt au quartier Nyhavn, mot qui signifie "nouveau port", et qui est on ne peut plus typique de ce que l’on imagine des pays nordiques. De l'eau pénétrant dans la ville, des jolies maisons colorées, des bateaux flottant sur le canal etc... C’est un quartier très achalandé, et pour cause, tout le monde veut le voir. L'histoire de ce quartier débuta dans les années 1670 lorsque le roi Christian V attribua les résidences de ce district aux marins et la plus vieille habitation que l’on puisse y voir date de 1681.

Il pleuvasse toujours un peu lorsque le car dépose les passagers aux hôtels. Nous sommes très heureux d’être au Scandic Palace Hotel, situé directement sur la très belle Place de l’Hôtel de Ville, Raadhuspladsen, au cœur de la ville. Je ne peux trouver mieux à dire que ce qu’en dit Michelin : « Rénové en 2008, cet édifice historique situé au plus près de l'animation de Copenhague, dans le centre-ville. Le Scandic Palace Hotel allie élégance moderne, charme historique et style scandinave. L'hôtel offre des chambres charmantes décorées avec goût dans un style scandinave personnalisé dans des tons naturels.» Vraiment, on ne peut demander meilleure situation dans la ville, ni meilleur décor scandinave pour la chambre. Cela permet de terminer la croisière en beauté et confort…et c’est parfait.

Il y a deux représentantes de Hal à l’accueil pour répondre à nos questions, si besoin. Elles nous donnent également un voucher pour prendre un taxi le jour de notre départ, à l’heure qui nous conviendra. Nous achetons des billets pour le Tivoli que je veux voir à tout prix.
Et pour que tout soit parfait, voilà le soleil qui brille à nouveau donnant une atmosphère de fête à ce samedi. Il y a foule sur la Place de l’Hôtel de Ville, mélange de touristes et de Copenhaguois s’attroupant devant des danseurs et chanteurs emplumés venus directement d’un pays sud-américain à ce qu’il me semble, à moins que ce ne soit des Amérindiens…mais, chose certaine, ce ne sont pas des Vikings et tant pis pour la couleur locale.

Comme le soleil est toujours au rendez-vous, après avoir pris un très bon repas au restaurant de l’hôtel, nous nous dirigeons tranquillement vers le Tivoli, finir la journée en beauté.

Les jardins de Tivoli sont une des attractions majeures au centre de la ville, de fait à environ cinq minutes de notre hôtel. Il s’agit d’un parc comprenant de nombreuses attractions comme par exemple les montagnes russes, mais aussi des expositions, des concerts, pantomimes, etc… Ils furent ouverts le 15 août 1843, ce qui en fait le deuxième plus ancien parc d'attractions du Danemark.

Le nom Tivoli vient de la ville de Tivoli en Italie où se trouve la villa Adriana et où fut bâtie en 1550 la villa d'Este qui est reconnue comme offrant le plus bel exemple de jardins de la Renaissance.

Les jardins furent d'abord nommés Kjøbenhavns Tivoli & Vauxhall par allusion aux jardins de Tivoli à Paris et aux jardins Vauxhall à Londres.

En 1944, les nazis tentèrent de porter atteinte à la culture danoise en brûlant un bon nombre de bâtiments de Tivoli, dont la salle de concerts. Les Danois construisirent alors des bâtiments temporaires ce qui permit au parc de reprendre son activité quelques semaines plus tard.

Tivoli reçoit environ 4 millions de visiteurs par an, ce qui en fait la principale attraction du Danemark. Je n’ai qu’à vous citer ce dernier chiffre pour que vous deviniez que par un beau samedi soir, nous n’étions pas seuls à nous y promener! Mais, malgré la foule, ce fut une soirée des plus agréable. L’aménagement est très bien fait et il n’est pas nécessaire d’aller dans un manège quelconque pour y passer un bon moment, car les beaux jardins, les jolis pavillons, les kiosques à musique etc… suffisent amplement à nous occuper.

Après une journée aussi bien remplie, nous sommes heureux de retrouver le confort et la tranquillité de notre chambre d’hôtel.
Le dimanche matin, à notre réveil, le soleil est encore bien présent. Le buffet offert par l’hôtel pour le petit-déjeuner est de très haute qualité et absolument délicieux.

Le matin du 24 mai, en sortant de l’hôtel pour faire un petit tour sur la Place de l’Hôtel de Ville, que j’imaginais devoir être beaucoup plus tranquille en un dimanche matin, j’aperçois une foule de gens de tous âges qui se dirigent tous vers le même endroit, car c’est le fameux marathon de Copenhague. Je les suis quelque peu, le temps d’entendre une fanfare de jeunes qui avec leur musique et défilé ajoutent à l’atmosphère festive.

Mais, comme nous sommes à Copenhague, il n’est pas surprenant de voir le ciel non seulement s’assombrir mais aussi verser de grosses larmes vers la fin de la matinée ce qui nous inquiète quelque peu pour ce que nous espérons faire l’après-midi.

Heureusement que le soleil revient pour un après-midi splendide. Comme c’est le dernier jour de nos vacances, nous voulons en profiter au maximum et nous voilà partis pour une jolie balade sur la plus grande rue piétonne au monde avec ses nombreux magasins et ses très belles places, soit la rue Strøget. Bien entendu, il y a foule dans cette rue, mais c’est une foule qui, comme nous, va tranquillement son petit bonhomme de chemin.

Nous nous arrêtons très souvent pour admirer l’architecture de cette merveilleuse ville et s’imprégner de son atmosphère si plaisante. Et tout à coup, j’aperçois le très beau bâtiment de la célèbre maison de porcelaine « Royal Copenhagen » tout juste à côté de celui de mon designer de bijoux préférés, Georg Jensen. Je suis ravie!

A force d’avancer, nous nous retrouvons finalement dans le quartier Nyhavn et quoi de mieux pour terminer ce bel après-midi qu’une promenade en bateau à travers les canaux de la ville?

Là encore, au cours de cette promenade sur l’eau, nous avons l’occasion de faire d’autres découvertes architecturales. Par exemple, l’extension de la Bibliothèque royale en dalle de marbre noir et verre fumé, ouvert en 1999 et appelé le « Diamant Noir ». Décidément, l’architecture danoise moderne est à l’image de leur design haut-de-gamme déjà connu pour ses lignes pures, son élégance hors d'âge et son fonctionnalisme. Et puis, la fascinante touren flèche de la Vieille Bourse, dont les torsades de 54 mètres de hauteur ne sont autres que les queues emmêlées de quatre dragons sculptés à sa base. Ils étaient l'emblème de la ville et sont l'oeuvre du sculpteur Ludwig Heidriffer. Au sommet de la flèche, trois couronnes représentant la Danemark, la Suède et la Norvège sont superposées. Ils étaient les pays avec lesquels le Danemark faisait le plus affaires à l'époque. Enfin, comment ne pas mentionner la flèche du clocher, en bois de chêne, de l'église Notre Sauveur qui fut consacrée en 1752, plus de 50 ans après l'achèvement de l'église et qui, depuis plus de 250 ans, est un des monuments les plus célèbres de Copenhague! Le nom de l'architecte de ce merveilleux clocher est Lauritz de Thurah.

Oui, Copenhague a énormément à offrir aux amateurs de beautés architecturales, aussi bien par son passé que par son présent. Cette dernière journée de vacances restera comme une journée bien agréable et bien réussie dans nos souvenirs.

Et puis? En bien, il faut revenir à la réalité qui est, en ce lundi matin, 25 mai, de nous préparer pour notre retour à Montréal. Le taxi vient nous prendre à l’hôtel pour nous déposer à l’aéroport et le retour se fait sans aucun problème avec un transfert à Amsterdam, avec KLM dont nous apprécions grandement le service. A Montréal, nous récupérons nos valises enregistrées à Copenhague.

Une fois rentrés, voilà, on réalise que c’est bel et bien terminé. Vraiment terminé ? Non, car commencent à se bousculer mille images dans nos tête et, émotions dans nos cœurs. Je me souviens du bonheur d’arriver, enfin!, à Fort Lauderdale… la découverte du magnifique Eurodam et son personnel si attentionné pour nous plaire, depuis le capitaine jusqu’à mon inoubliable petit lutin vert « asiatico-bavarois »… et nos agréables jours de mer...et l’arrivée à Ponta Delgada aux Açores, la luxuriance de sa nature… le plaisir du « Joli, Lisbonne, joli! » qui s’étale telle une belle le long du Tage…et Bilbao, son magnifique centre-ville, son Musée Guggenheim avec l’« Araignée » plus mystérieuse que jamais, puisque je ne sais plus si elle est symbole d’amour ou de haine, à moins bien sûr, que ce ne soit un peu des deux?!...et le béton du Havre, probablement le seul béton au monde à pouvoir se vanter de faire partie du Patrimoine mondial!...et les admirables villages anglais et la célèbre Cambridge avec son professeur qui, tel un fantôme, semble surgir d’on ne sait où…et l’élégant pont de Rotterdam et, plus loin, le moulin à vent de Kinderdijk où mon mari est si heureux de se mettre à l’abri du vent…et là-bas, le voyez-vous « mon » château de rêve en ce Royaume de Danemark?…et les briques rouges de la très imposante silhouette du Monastère de Bad Doberan… puis, c’est le ravissement à la vue du vieux Tallinn, petite ville sortie tout droit d’un conte de fées et Haapsalu, fidèle au souvenir de son illustre hôte que fut Tchaïkovski …et puis, le clou de la croisière, la merveilleuse ville de Saint-Pétersbourg où, grâce à Sonia et Anatole, nous vivons deux inoubliables journées d’enchantement allant de merveille en merveille!...et Helsinki avec son Monument Sibelius et sa remarquable église monolithique Temppeliaukio, sans oublier sa belle Place du Sénat…et la vieille ville remplie de charme de la royale Stochkolm, son remarquable Musée Vasa…la gentille ville d’Eutin et son château où l’on retrouve Catherine la Grande…et enfin, et non la moindre, Copenhague superbe par la beauté de son architecture et l’atmosphère de ses rues sans oublier sa merveilleuse petite princesse des mers!

Alors, dites-moi, n’avait-il pas raison l’agent d’Air Canada, ce prophète de bonheur, lorsqu’il appela sa collègue de travail pour lui dire : « Viens voir...regarde… leur itinéraire…un itinéraire de rêve!!! »


Pour les photos :

http://picasaweb.google.ca/Oumledauphin ... gueMai2009#

[Marie-Claude]

Chère Oum!!!

C'est avec une certaine tristesse que j'ai lu ce dernier épisode, et aussi l'épilogue de votre récit... vous nous en avez fait voir de belles villes!!!
Quel voyage extraordinaire... et quel récit passionnant... sans parler des superbes photos qui ont si bien illustré ce compte-rendu!

Je dois vous dire que j'ai eu un petit choc en visionnant la photo #62 de Copenhague... en 2003, nous avons pris un café à ce petit kiosque et c'était justement là qu'était installé la belle araignée de Louise Bourgeois!!!! Peut-être celle-là même que vous avez vu à Bilbao!!

J'espère que votre prochain périple saura vous apportez autant de bonheur!!!

A très bientôt!
MC

[Francine Hamel]

Bonjour Oum,

Comme Marie-Claude, je suis nostalgique...

Quel travail d'écrire tout ce récit et organiser toutes ces photos.

Un merci de votre grande générosité de plume....

Espérant que vous nous gâterez autant lors de votre prochaine croisière!

au plaisir
Francine

[JCC83]

[align=center]Bonjour Oum,

Merci encore pour ce récit et les photos de ces croisières.

Copenhague est égalemen une très belle ville.

Jean-Claude[/align]

[vero]

Un très grand merci Oum pour ce compte-rendu extraordinaire , c'est du plus complet

Ce qui est moche c'est que j'étais aussi à Copenhague le 24 mai , nous aurions pu nous y rencontrer

[Marine]

Grand merci Oum,

Votre super compte-rendu si complet, sera un guide précieux pour mon voyage en mer Baltique. Votre visite de Copenhague m'a grandement aidé à savoir quoi faire et quoi visiter. Le tour de bateau sur les canaux m'intéresse beaucoup. Une de mes compagnes de travail l'ai fait il y a 2 ans, et elle m'a dit de ne pas manquer ça.

Encore merci pour toutes ces précisions et pour vos magnfiques photos.

Marine