Voilà un moment que je n'ai pas pris de temps pour un compte rendu. Comme beaucoup d'autres personnes, le temps est une denrée rare. Alors, voilà! Désolée, pas vraiment le temps d'écrire mes drôleries comme auparavant. Vous devrez vous contenter d'une version classique

Veendam-Boston-Bermudes 20 mai 17
57 000 tonnes, 1996, rénové 2014, style assez classique
BOSTON : Le port est facile d’accès. Le stationnement au port est de 20$us par jour est payable à l’avance et SEULEMENT par carte de crédit.
EMBARQUEMENT : Si vous avez voyagé avec Holland dernièrement, ils ont gardé votre photo en mémoire; donc pas besoin de prendre une photo. Nous embarquons vers 11h30 et les cabines sont déjà prêtes.
Le bateau stationne à Hamilton et non à Dockyard. Cela nous rappelle notre première fois aux Bermudes. Ça fait changement! Je ne parlerai pas de l’escale comme telle, de l’encre a déjà pas mal coulé à ce sujet. Si vous avez des questions, écrivez-moi!
Le côté impair a la vue sur la ville de Hamilton et impair sur la baie. Il va sans dire que le coté qui a la vue sur la baie est le plus tranquille. Du côté de la ville, le bruit et l’activité sont plus intenses. D’ailleurs, les autres passagers y viennent souvent pour observer la ville grouillante. Est-ce que le bateau stationne toujours de la même façon? J’aurais tendance à dire que oui. De cette manière, il est prêt à repartir.
Le bateau ne tient pas très bien la mer en cas de mauvais temps. Nous avons eu des vagues de 3 mètres au retour, ce qui n’est pas tant que ça; mais on aurait dit une vraie grosse tempête. Faut dire que le vent était très fort! Mais tout de même après toutes ces journées en mer, j’affirme que cette carcasse flottante n’est pas équipée comme les nouvelles dames de la mer. Il y a bien des stabilisateurs, mais on se croirait tout de même sur une coquille de noix.
Le bateau n’est pas très jeune. On le sent (sans jeu de mots). D’ailleurs en arrivant dans le passage menant à la cabine :
Moi : C’est quoi cette odeur? Hum, ça sent le tapis mouillé en train de développer des moisissures.
Méri : Comment tu’l sais?
Moi : Tu ne te rappelles pas sur le Maasdam qui prenait l’eau de partout. Ça sortait des toilettes, du plafond. Ça entrait par les portes patios. Ça arrivait des cabines voisines jusque dans notre chambre. On a même dû sortir les valises de sous le lit pour les mettre en hauteur. Veux-tu que je te ramène d’autres beaux souvenirs de notre croisière au Brésil?
Méri : laisse faire…
Alors, on sent le vieillissement de la dame, pas tellement dans le décor des espaces publics, mais dans les trucs mécaniques. Exemple : la climatisation de certaines cabines est soit froide soit chaude, difficilement ajustable. L’eau du bain ne s’égoutte que très lentement. Il manque de stabilité en cas de mauvais temps. L’un des ascenseurs n’a jamais fonctionné « out of order ». Autre exemple, il parait que des problèmes mécaniques (moteurs) font que le bateau part en retard, ne part pas ou arrive en retard. Je pense encore à ceux qui disent : prend un avion en avant-midi, j’ai jamais eu de problème. En voilà un bon exemple : ce bateau a foutu la merde dans les départs de plusieurs passagers en n’étant pas à l’heure.
BOUFFE : Le menu en salle-à-manger a plusieurs nouveautés et est le MEILLEUR que nous avons eu sur plus de 1000 jours de croisières. J’insiste, nous n’avons JAMAIS mangé aussi bien sur un bateau. Holland America a remonté d’une coche pour nous avec cette expérience sur le Veendam et nous le plaçons en tête de liste, au-dessus des autres compagnies de masse, y compris Celebrity. À date notre best avait été le Pacific Princess. J’ai posé la question à savoir si ce menu serait sur la ligne au complet. La réponse n’a pas été claire : on s’adapte au trajet! Nous avions le @je mange quand ça me tente@, aucune attente. Il est vrai que nous arrivions vers 18h ou aux alentours. Nous monterons à bord du Koningsdam en septembre. Je pourrai constater si oui ou non, Holland America a changé quelque chose à son menu sur les autres bateaux. Certains amAricains trouvent les portions trop petites, nous on a encore trouvé que c’est beaucoup de nourriture. Je préfère avoir des portions plus petites et gouteuses que des grosses portions ordinaires.
Il y a à l’arrière du bateau (étage du Lido) le restaurant de pizza qui nous rappelle facilement les pizzas de l’Europe à croute mince, très bon également. Nous ne sommes pas allés au Pinnacle, la nourriture de la salle-à-manger étant vraiment excellente. Au buffet, j’apprécie le fait que ce sont les serveurs qui vous mettent les aliments dans votre assiette. Ainsi, une large section n’est pas accessible aux taponneux et aux tousseux qui garochent leurs microbes partout.
MUSIQUE : Ocean bar, un trio ben ben ben plate! Pour danser ce n’était pas inspirant, tellement qu’on est jamais retournés. Il y a un piano bar et un lounge avec de la musique classique, un peu comme sur tous les bateaux d’Holland.
SHOW : J’y suis allée une seule fois. C’était bien. Michel n’y est retourné qu’une seule autre fois et a trouvé cela correct. On était tellement crevés de nos nuits difficiles, qu’on s’est couchés tôt tous les soirs.
CABINE : Lanai 368, ne prenez JAMAIS ça! Le sommeil réparateur, on oublie ça! Cette cabine et toutes celles du même côté dans la même section. Ces cabines ont accès direct Les cuisines sont au-dessus et roulent 24h par jour : infernal. La porte balcon donne sur la promenade. Il y a un filtre collé sur la fenêtre pour empêcher les passants de voir à l’intérieur, mais il est efficace seulement si vous n’allumez pas les lumières dans la cabine. Quand les lumières sont allumées, on voit si vous portez un pyjama ou si vous vous promenez nus…ahahhaha. Par contre, les rideaux sont très opaques.
À l’extérieur de la cabine vous avez 2 chaises longues réservées pour vous. Le problème c’est que des passants s’y arrêtent et s’assoient; résultat vous entendez du bruit de leurs conversations et si vous sortez pour leur dire que les chaises ne sont pas accessibles pour eux, vous risquez un conflit ouvert. Le rangement est correct. La climatisation est plus ou moins efficace : bonne seulement si l’extérieur n’est pas trop chaud. L’écran TV n’est pas assez grand. Quand vous arrivez à Hamilton jusqu’au départ, vous perdez les postes de TV tels, MSNBC, BBC et FOX. Quoique Fox n’est pas une grosse perte tant qu’à moi, mais cela vous donne le point de vue des amAricains votant pour Trump. Il vous reste la possibilité d’obtenir gratuitement des films DVD. Quoiqu’un peu démodés, cela peut être agréable les jours en mer.
SALLE DE BAIN : Les savons, shampoings, rince crème sont en gros contenants remplissables… sauvons la planète! Le bain qui est souvent dans les cabines d’Holland America est vieux. Je ne m’y tremperais mon beau body sous aucune considération. Comme je le disais précédemment, il ne s’écoule que très très lentement, ce qui ajoute à mon dégoût.
SALLE DE CINÉMA : pas vraiment intéressant. L’écran est trop petit et les sièges n’ont pas suffisamment de pente d’une rangée à l’autre. Anyway, le film du jour passera le lendemain à votre petit écran de cabine et ce en boucle à toutes les 2 heures. Vous avez raté le début du film, qu’à cela ne tienne, vous pourrez le voir dans 2 heures.
CODE VESTIMENTAIRE : très relaxe. Fini les toxedos (enfin presque). On s’habille comme sur n’importe quelle autre compagnie, ni plus, ni moins.
PISCINE : Nous ne sommes pas en vacances scolaires, mais il y a des enfant de moins de 6 ans en quantité. Holland America sur une croisière de 7 jours aux Bermudes a son lot de marmots.
DÉBARQUEMENT : Les canadiens passent les douanes sur le bateau à 7h am. Levez-vous mesdames et messieurs. Cela va assez rondement. Ensuite nous allons déjeuner et attendons l’appel. Nous avons les premières étiquettes pour le débarquement. À 9h, nous quittons le stationnement et GO vers Mirabel.
SERVICE : pour la première fois, j’ai constaté qu’il y a avait un pourcentage de serveurs dans la salle-à-manger (incluant sommeliers) qui n’étaient pas à la hauteur de ce dont je suis habituée chez Holland. Ça manquait de la chaleur habituelle. Le service des sommeliers en général était rapide. Comme souvent, il y a eu un soir ou nous avons attendu 45 minutes avant qu’ils trouvent l’élixir. Bon que dire : ils l’ont bu, ils l’ont donné à quelqu’un d’autre. Non, ils l’ont égaré!
CONCLUSION : Personnellement, je me sens comme une quantité négligeable par rapport au fait qu’Holland America garde ce bateau, ainsi que le Maasdam en service. Les toilettes qui flushent difficilement, la climatisation déficiente, l’eau qui ne s’écoule pas, l’ascenseur qui n’est pas réparé, etc. C’est une honte! Ça ressemble drôlement à : @je me fous de mes clients, en autant que je fais du cash@. Le bateau est vieux est un commentaire qui revient fréquemment dans les critiques. Me semble que cela devrait être compris des dirigeants. Vendez le sur Kijiji, Les pac, Craig List, Ebay…
Je pense que j’ai ma leçon, fini le Maasdam et le Veendam.
au plaisir
Francine
