[/align][hr]Le mercredi 24 octobre 2007Danser sur les flots bleus...
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Le MS Noordam et le MS Zuiderdam de Holland America, au port de Tortola, dans les Antilles, en partance pour New York.
Photo Bernard Brault, archives La Presse
Marie-Hélène Papillon
La Presse
Collaboration spéciale
Flûte... L'été est fini. L'agenda de l'automne est rempli. Vous n'avez pas eu le temps d'aller valser dans les parcs ou de vous inscrire à un cours de danse à la rentrée. Pas de panique! Sortez votre calendrier et planifions ensemble vos prochaines vacances : au large, sur un paquebot, un de ceux où l'on vous enseigne à passer chaque jour plus élégamment de la salle de classe à la salle de bal - en dansant à deux, évidemment.
J'ai eu vent des cours de danse intensifs en mer par une sympathique dentiste de Montréal, ayant appris le West Coast Swing lors d'une croisière en Alaska. J'ai cru la chose exotique.
Une recherche sur le Net m'a vite appris qu'elle n'avait rien d'unique. Même que, en consultant la Tony Hornick Dance Cruise Listing, j'ai eu l'impression d'avoir manqué des tas de bateaux...
Country, salsa, swing et, surtout, dance sociale, il semble que chacun puisse trouver navire à son pied.
Cours de groupe, privés ou semi-privés, de l'Atlantique au Pacifique, de la mer Noire à la Baltique; à chacun selon ses goûts et son portefeuille. Certaines entreprises n'organisent qu'un voyage par année. D'autres 10 ou 12, comme Let's Dance Vacations, qui embauche aussi des «hosts & hostesses» pour faire danser les braves qui se lancent dans cette galère sans partenaire.
Sur le web, quatre noms d'instructeurs ont retenu notre attention parce que français, sur le site du Dance Camp at Sea, qui part de Floride fin novembre : Jean-Marc Généreux et France Mousseau, Alain Doucet et Anik Jolicoeur. Des Québécois! Et pas n'importe lesquels : champions bien connus des aficionados de danse sociale. Ils ont pris leur retraite de la compétition et se consacrent désormais à l'enseignement, entre autres.
Jean-Marc Généreux, mi-quarantaine, est aussi l'un des chorégraphes de l'émission So You Think You Can Dance? (La fièvre du mardi soir). Quand je l'ai joint au téléphone, en juin, il s'apprêtait justement à repartir pour les États-Unis avec femme et enfants (France Mousseau est à la fois sa partenaire et sa conjointe) et parlait de danse avec l'enthousiasme d'un débutant, même s'il a commencé il y a 35 ans.
«Je me souviens de l'époque où, à Longueuil, on dansait pour 1 $ le cours et 1 $ la pratique!» Il dit avoir apprécié travailler au Dance Camp de 2006, auquel environ 80 personnes ont pris part, pour l'essentiel des débutants et intermédiaires, âgés de 20 à 75 ans.
Cela dit, si la perspective de suivre 24 ateliers en six ou sept jours vous donne le mal de mer, vous pouvez bien sûr opter pour un menu plus léger. L'École de danse Gilles Beaulieu de Montréal, par exemple, organise en mars une croisière de 12 jours dans les Antilles offrant un seul atelier par jour, avant le repas du soir.
Le tour du monde nous ferons...
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