Le lundi 20 octobre 2003
Photo Martin Tremblay, La Presse
Aérotag, l'invention québécoise qui permet de
retrouver les propriétaires de valises en quelques
minutes, peu importe leur itinéraire.
À la rescousse des bagages perdus
Isabelle Audet
collaboration spéciale, La Presse[/color]
- François Aubertin a travaillé pendant trois ans au service des bagages. C'était suffisant pour constater le risque élevé de perte qu'encourent les voyageurs. Avec deux collègues, il a donc inventé Aérotag, un système qui permet de retrouver les propriétaires de valises en quelques minutes, peu importe leur itinéraire.
Qu'arrive-t-il alors quand les passagers n'ont pas identifié leur valise à l'intérieur et qu'ils ne connaissent pas la marque de leur bagages ? «Ça ne part vraiment pas bien pour la recherche», explique François Aubertin. Avec l'Aérotag, les chances de se retrouver dans un tel pétrin son amoindries.
Le principe est simple. Les voyageurs se procurent les attaches rouges d'Aérotag chez un détaillant comme Bentley ou CAA-Québec et l'attachent à leurs bagages. Ils inscrivent ensuite les renseignements susceptibles d'aider les compagnies aériennes à les retrouver en cas de perte : itinéraire de voyage, la marque de leurs bagages, les numéros de téléphone des endroits où ils dormiront ou de parents qui pourraient les retrouver, et une note dans laquelle ils peuvent ajouter des informations pertinentes.
S'ils perdent leurs bagages, les voyageurs n'ont qu'à spécifier à leur agence qu'ils possèdent un Aérotag. Ainsi, dès que des bagages portant cette attache seront retrouvés, la compagnie aérienne pourra, grâce à un code d'usager qui lui permet d'entrer sur le site, obtenir des informations sur l'itinéraire de son client. Il lui suffira d'inscrire le numéro inscrit sur l'Aérotag pour accéder à son dossier.
«Nos clients n'ont pas à inscrire de renseignements personnels, comme des numéros de téléphone privés ou leur nom au complet. Ils n'ont qu'à écrire leur nom de famille, les villes où ils seront, et les renseignement qui aideront les compagnies aériennes à les retrouver. C'est à eux de décider ce qui sera visible», explique M. Aubertin, qui assure aussi que l'accès à ces informations sera accessible seulement à des entreprises susceptibles de retrouver leurs bagages.
Grâce à ce système, qui a demandé plus d'un an de développement, l'entreprise Aérotag soutient que même avec un itinéraire complexe, leurs clients pourront retrouver leurs bagages plus rapidement.
S'ils s'envolent pour Miami, mais qu'ils quittent deux jours plus tard pour Denver avant de repartir vers Toronto, les voyageurs qui ont perdu des bagages n'auront qu'à prévenir leur transporteur.
Toutes les informations sur leurs déplacements et les moyens de les rejoindre seront alors disponible sur Internet, par l'entremise du site Aérotag.
Et qu'arrive-t-il si même l'Aérotag se détache ? «Elle est fabriquée en un seul morceau, donc elle ne devrait pas se briser dans le transport», soutien M. Aubertin. Cependant, par mesure de sécurité, l'entreprise vend des étiquettes portant le numéro d'Aérotag pour que les acheteurs les collent à l'intérieur.
Le produit de cette entreprise québécoise, lancé sur le marché en avril dernier, est déjà connu de 500 compagnies aériennes, sur tous les continents. Il reste toutefois à prévenir plusieurs transporteurs africains du fonctionnement de l'Aérotag.
Avec le nombre élevé de perte de bagages dû aux pertes d'étiquettes, à la survente de billets sur certains vols et aux limites de poids dans les avions (certaines valises sont tout simplement laissées à l'aéroport), l'entreprise espère se tailler rapidement une place sur le marché touristique.
Aérotag, vendu en paquet de deux étiquettes pour 16,99 $ pour deux ans de service. Chaque année suivante coûte 2,99 $. Infos : www.aerotag.com.
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Jacques
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