Celebrity Equinox: Barcelone-Venise, juillet 2014

[Francine Hamel]

Bonjour

Lâche pas, je sais que c'est de la job. Déjà tu as une cliente (Scully) qui profite immédiatement de tes conseils et informations. C'est super.

Je n'avais pas eu le temps de me mettre à jour. Voilà que j'y suis pour ton compte-rendu...

Tes photos sont magnifiques.

au plaisir
Francine

[supernova]

Toutou, à propos de Rome, c'est vrai que c'est une belle excuse pour revenir. Au départ d'une autre croisière, qui sait?

Supermouse, c'est gentil, merci de me suivre!

Francine, je n'ai pas l'intention de lâcher! Il me reste Venise + notre mésaventure au retour. Bien contente que tu apprécies mes photos. Je dois dire que c'est un peu frustrant pour moi, car certaines de mes plus réussies ont nos tronches de touristes dessus Et comme je préfère me garder une petite gêne...


Vendredi 11 juillet, ZADAR

Beau et chaud!

Sur le balcon ce matin, un long chapelet d’îlots qui n’en finit pas. Quelques voiliers ici et là, c’est très beau! Nous avons le temps de souffler un peu plus encore ce matin, car le navire accostera à Zadar à 10 heures.

L’Equinox est d’ailleurs le tout premier navire à inaugurer le nouveau port de Gazenica, situé à environ 7 km de Zadar et dont la construction a commencé en 2009! Environ 35 000 passagers ont débarqué à Zadar en 2013, 50 000 le feront en 2014, et on espère en accueillir 100 000 en 2015. Ce matin, les procédures prennent un peu plus de temps que prévu, et on peut finalement descendre à 10 h 30.

Trois semaines avant le départ, nous avons réservé un taxi privé (minifourgonnette) pour nous rendre au parc national de la Krka, à environ une heure de Zadar. Comme prévu, notre chauffeur, Marco, nous attend au quai. Il parle un peu anglais, suffisamment pour répondre à nos questions. Il est ravi de nous faire remarquer que nous dépassons tous les autobus d’excursion qui vont au même endroit que nous.

L’entrée au parc coûte 490 kunas, soit 96 $, pour nous cinq. Il s’agit d’un splendide parc d’une superficie de plus de 100 km carrés. On y trouve entre autres un monastère, des moulins, des lacs, un musée, un sentier qui longe l’eau et permet de découvrir la faune et la flore locales, et surtout, sept chutes, dont la majestueuse Skradin (Skradinski Buk). Ce sont les plus importantes cascades à travertin d’Europe. Il est également possible d’y faire une excursion en bateau.

Nous étions quand même limités dans le temps, puisqu’on voulait se garder du temps pour visiter Zadar au retour. Nous nous sommes promenés sur le sentier découverte et nous avons vécu l’expérience de la baignade au pied de la dernière et plus haute chute, la Skradin. L’entrée à l’eau n’est pas facile, car elle se fait par un passage très accidenté. Dès qu’on est dans l’eau, on s’aperçoit qu’il est presque impossible de se tenir debout. Le fond du bassin est constitué de formations calcaires irrégulières, et la seule façon de ne pas tomber est de nager à plat ventre en posant les mains sur ces grosses roches. On a nagé assez facilement contre le courant jusqu’au câble qui limite l’aire de baignade, puis on y a passé quelques minutes de pur bonheur à admirer ce paysage féérique. Partout dans le parc, la couleur de l’eau, qui va du vert au turquoise, est inoubliable.

On a ensuite cassé la croûte à un petit kiosque où l’on préparait sous nos yeux des crêpes au chocolat ou à la marmelade. Tout le long de la rivière, des femmes de la région vendent également des fruits secs et des noix. Délicieux! Nous avons retrouvé notre chauffeur au stationnement à l’heure prévue et avons regagné Zadar.

À différentes époques, Zadar a été durement touchée par les bombardements, particulièrement pendant la Seconde Guerre mondiale et la guerre des Balkans, au début des années 90. En voyant la ville aujourd’hui, il est difficile d’imaginer qu’on était ici en pleine zone de guerre il y a à peine une vingtaine d’années.

Le chauffeur nous dépose devant la promenade en bord de mer, Nova Riva. Il fait un temps splendide et de nombreux baigneurs nagent dans les vagues pourtant fortes près de la jetée. C’est également là que se trouvent notamment l’orgue maritime et le salut au Soleil, deux ingénieuses réalisations récentes. L’orgue diffuse en permanence une musique toujours différente qui varie selon l’intensité des vagues et du vent. Les deux étaient assez forts lors de notre passage, et nous avons pu en profiter pleinement. Vraiment unique! Ce court texte explique bien le phénomène : http://www.zadar.travel/fr/guide-de-la- ... -oaB_l5MsY

Quant au salut au Soleil, il s’agit d’un grand disque en plaques de verre sur lequel on peut marcher, et qui emmagasine l’énergie solaire durant le jour. En plus de faire office de véritable mini-centrale électrique, il est, paraît-il, de toute beauté le soir. Mais malheureusement nous serons déjà partis. http://www.zadar.travel/fr/guide-de-la- ... -ocW_l5MsY

Nous passons ensuite devant le Forum romain, l’église Saint-Donat, la cathédrale Sainte-Anastasie. Une des rues pavées accueille de nombreuses femmes qui tricotent ou font de la dentelle, en plus d’exposer leurs créations sur une longue rangée de tables. Nous craquons (encore!) devant une gelateria, et ma foi je crois que ce sera la meilleure de tout le voyage. Il faut dire que je suis totalement sous le charme de Zadar. Un véritable coup de cœur. J’aurais aimé y passer plus de temps, et j’espère y revenir un jour. C’est donc à contrecœur que nous quittons la Nova Riva pour rejoindre notre chauffeur qui nous ramène au port en une dizaine de minutes.

À noter que dans le Celebrity Today distribué la veille, on nous informait qu’il y aurait un service continu de navette pour aller à Zadar (billet 10$ US par personne, vendu par le bureau des excursions au pont 3 et également sur le quai le matin même). Ce billet donnait droit à un nombre d’allers-retours illimité du port au point de rencontre, devant le salut au Soleil.

Le navire doit lever l’ancre à 18 heures et déjà, plusieurs dizaines de personnes se trouvent sur le quai pour assister à notre départ. Beaucoup d’enfants avec leurs parents et même le chien de la famille, des gens à vélo, des voitures stationnées un peu plus loin. On reste penchés sur notre balcon pendant un long moment, car je dois avouer que c’est un peu émouvant. Pour ces gens, c’est un grand événement. Le premier navire au port… Je pense à quel point nous sommes encore impressionnés par ces géants des mers, nous au Québec qui en voyons quand même souvent, que ce soit à Québec ou Montréal.

Au moment du départ, c’est un peu comme dans les films. Tout le monde s’envoie la main, la sirène retentit, les gens deviennent de plus en plus petits sur le quai. Un très, très beau moment de notre voyage.

Ce soir, après un autre délicieux repas à la salle à manger, nous allons acheter quelques photos à la galerie, puis c’est l’opération valises. Vers 22 h 30, on a quand même le temps de descendre au Grand Foyer près du Guest Relations pour écouter un chansonnier et guitariste qu’on a bien aimé.

Ça y est, la croisière est finie. Mais on se console, car demain, c’est Venise!

Photos: https://picasaweb.google.com/1104625466 ... redirect=1

[scully2012]

WOAUH! supernova! j'en ai eu les yeux pleins d'eau! J'ai eu l'impression de vivre ce moment en direct! C'est vrai qu'on est toujours emus.! Quand on va voir les départs des bateaux au port de Québec je verse toujours une mini larme et je suis pleine de frissons quand j'entends la sirène!
merci!

[Astrolabe]

Bonjour Supernova

Merci pour le recit.

@ Scully- Moi aussi je verse parfois une larme quand je voit quitter un navire d'un Port comme Montreal ou Quebec ou dans les Caraibes etc....car en premier je souhaite etre abord, et du meme coup ca me fait penser a des voyages deja completer puis en esperent d'en faire d'autres.

Pour le Forum- Voila un video Sympa.

https://www.youtube.com/watch?v=hvkAVcmwEyU


Ciao

Alexandre

[supernova]

Scully2012, je me demandais si c'était moi qui étais trop sensible... Tu me rassures!

Astrolabe, eh bien là, j'avoue, vous m'avez eue. Les larmes ont coulé! Et je ne peux même pas mettre ça sur le compte de la musique, qui n'est même pas triste. Si j'avais pu zoomer, je me serais vue sur mon balcon! J'étais là durant ces manoeuvres.

Merci beaucoup. J'apprécie énormément.

[Astrolabe]

Supernova

Merci et vraiment ca ma fait plaisir de partager ce video avec vous sachent que ce fut tourne depuis peu de temps, vue des airs, et de splendides images. Je vous comprends d'avoir eu des larmes (de joies bien sur) en voyent ca.

Magnifique navire ce EQUINOX

Bye

[scully2012]

@astrolabe: WOAUH! quel beau vidéo! et la couleur de l'eau! Extraordinaire!

@supernova: Je fais juste regarder "croisières de rêves'' a Evasion et quand on voit le bateau quitter le port pour le grand départ, j'ai les yeux remplis d'eau! ah ah ! Comme dos Astrolabe. On pense aux passées....on pense aux futures!

[supernova]

Astrolabe, non seulement c'est récent, mais la vidéo a été tournée le 11 juillet 2014, ce qui confirme qu'on était bel et bien à bord. Ce qui ajoute à l'émotion, bien entendu.

En plus, quand j'ai commencé le visionnement, je ne m'attendais pas du tout à ça.

Comme on dit, je ne l'ai pas vu venir!

P.S. À la toute fin, on voit même notre taxi, la fourgonnette blanche garée sur le quai, derrière le navire!

[Astrolabe]

Bonsoir Supernova et a vous tous.

Wow dans ce cas je peut mieux comprendre pourquois tant emotion a voir ce video. Content de l'avoir trouve.

D'apres mes recherches sur le Web il semble que le navire Equinox fut le premier navire a accoster a ce nouveau complexe de quais.
http://www.seatrade-insider.com/news/ne ... =component

A la procahine

Alexandre

[supernova]

Samedi 12 juillet, débarquement à Venise

Beau et chaud


Ce matin, pas question de manquer l’arrivée à Venise. Le capitaine nous a conseillé de nous lever à 5 h 30 si on veut voir le spectacle. Je suis donc sur mon balcon, pour une dernière fois! C’est magique de voir le lever de soleil sur Venise. Tranquillement, la ville se réveille en ce samedi matin. Je vois quelques personnes faire leur jogging sur la promenade du Parco delle Rimembranze. La ville défile lentement devant mes yeux. Comme à Kotor, le silence n’est troublé que par le déclic des appareils photo, qui atteint un sommet quand nous passons devant la place Saint-Marc.

Nous accostons quelques minutes plus tard. L’Azamara Quest et le MSC Insignia sont déjà là. Le Norwegian Jade nous suit de près, tout comme le MSC Preziosa. Les bateaux-taxis arrivent en grand nombre et se pressent déjà au terminal. De notre côté, nous avons choisi de débarquer vers 9 h 30. Nous allons donc déjeuner vers 8 heures, car l’Oceanview Café fermera à 8 h 30. Il y a foule!! On a vraiment beaucoup de mal à trouver une table, mais on y arrive au bout d’une dizaine de minutes. Finalement, on appelle notre numéro un peu en avance, et on quitte l’Equinox à 9 h 15.

On retrouve très facilement nos valises dans le terminal et il n’y a aucune attente pour en sortir. On se dirige ensuite vers le People Mover. Il y a déjà pas mal de monde et on fait la file environ 15 minutes avant d’accéder au distributeur de billets. Un préposé est là et aide les gens à compléter leur transaction. (aller simple, 1,30 Euro). Comme nous, tout ce beau monde transporte évidemment des bagages, et c’est avec consternation que l’on constate que l’escalier roulant ne fonctionne pas. On monte de peine et de misère avec nos valises. Une fois en haut, je me retourne et vois qu’une dame avec deux grosses valises n’y arrive pas, et qu’elle bloque tout le monde. Dans un élan de sympathie (je n’y arriverais sûrement pas non plus), je vais lui prêter main-forte.

À Piazzale Roma, nous repérons l’endroit où acheter les passes de vaporetto. Après avoir vérifié les tarifs à la maison, on a décidé d’acheter la Rolling Venice Card, au coût de 4 E. Destinée aux jeunes de 14 à 29 ans, elle permet de se procurer un billet 72 heures pour le vaporetto et l’autobus (excluant celui qui va à Marco Polo) pour 20 E (prix régulier : 40 E). Même si on ne reste que 48 heures, ça revient moins cher de cette façon (24 E par jeune au lieu de 30 E pour une passe de 48 heures à prix régulier).

Ensuite, quelques tribulations pour trouver notre embarcadère, le A. En fait, on le trouve facilement, mais il est fermé, on ne sait trop pourquoi. On appelle Nadia, la proprio de notre appart, à qui on a donné rendez-vous à l’arrêt Guglie à 10 h 30. (Il est 10 h 15). Elle nous dit d’utiliser le B, juste à côté. On monte donc dans le vaporetto. Pas évident avec les valises, on s’y attendait, mais on descend au deuxième arrêt alors c’est juste un mauvais moment à passer. Pour nous, c’était une priorité de rester à Venise.

Nadia nous attend comme prévu à l’arrêt de vaporetto. Elle parle un peu le français, mais très bien l’anglais. Nous marchons jusqu’à l’appartement qui se trouve à moins de cinq minutes à pied de l’arrêt Guglie, juste au bord d’un petit canal, dans le quartier Cannaregio. C’est absolument charmant! Une véritable oasis de paix après l’agitation de la dernière heure. Nadia nous donne une foule de renseignements sur Venise avant de nous quitter. Nous retournons près de l’arrêt Guglie où nous trouvons une boulangerie et une charcuterie pour s’acheter de quoi se faire un lunch à l’appart. La Moretti était bonne!

Dans l’après-midi, j’ai comme but de trouver la boutique de Rosanna Corrò, artiste spécialisée dans la fabrication de divers objets en papier marbré vénitien. Nous partons donc à pied à la découverte des quartiers Santa Croce et San Polo. Heureusement qu’on avait une Cartoville, car je crois qu’on y serait encore! Un vrai labyrinthe! Malgré tout, après-midi très agréable à se promener dans une multitude de petites rues débouchant sur de jolies places.

Plus tard, nous sommes à peine installés à la table d’une belle terrasse ombragée que le vent se lève brusquement. La serveuse lève les yeux au ciel et se prend la tête. Mamma mia! C’est l’orage! Tous ceux qui étaient sur la terrasse, y compris nous, trouvent refuge à l’intérieur. L’orage dure longtemps, plus d’une heure, et la pluie persiste. On a fini notre repas depuis un bon moment déjà et il faut bien rentrer. Naturellement, nos parapluies achetés à Kotor sont restés à l’appart puisqu’il faisait un temps radieux cet après-midi. On finit par se lancer. Heureusement, la pluie s’est arrêtée, et l’avantage, à cinq, c’est qu’il y a toujours quelqu’un qui se rappelle dans quelle rue on a tourné. Trajet de retour vraiment chouette, finalement. Venise est belle le soir!




Dimanche 13 juillet, Venise

Beau et chaud

Nous déjeunons à l’appartement avec les viennoiseries et fruits achetés la veille, puis nous prenons le vaporetto jusqu’à Piazza San Marco. Nous allons d’abord récupérer nos billets pour l’itinéraire secret du palais des Doges prévue à 10 h 20 (réservation en ligne deux semaines avant le départ; coût 20,5 E pour un adulte et 14,5 E pour enfants ou étudiants). Il est à peine 9 h 30, et il n’y a pas encore beaucoup de monde sur la place Saint-Marc. Nous en profitons pour nous balader tranquillement et prendre des photos. Il y a déjà une file pour entrer dans la basilique, et nous espérons qu’elle ne sera pas trop longue quand on sortira du palais des Doges. Nadia nous a vivement recommandé d’y entrer, ne serait-ce que quelques minutes (c’est gratuit). L’itinéraire secret du palais des Doges (en français) est très intéressant et divertissant. On peut ensuite visiter le palais, c’est inclus dans le prix.

À notre sortie du palais, nous allons dîner dans un restaurant non loin de la place Saint-Marc, puis nous retournons à la Basilique. Surprise! C’est l’acqua alta! La place Saint-Marc, bien au sec à notre arrivée ce matin, est maintenant partiellement inondée. Ils ont dû fermer la Basilique.

Nous reprenons le vaporetto, direction Rialto, car nous voulons retourner dans le quartier San Polo, étant donné que notre visite a été écourtée par l’orage d’hier soir. Très beaux moments sur le Grand Canal. Il y a foule sur le pont Rialto et on ne s’y attarde pas. On a hâte de retrouver nos petites rues tranquilles de la veille. On fait quelques achats, puis on rentre se reposer à l’appartement en fin d’après-midi.

À l’heure du souper, nous décidons de rester dans le quartier Cannaregio, que nous n’avons pas encore visité. Nous soupons encore une fois sur une terrasse puis nous nous lançons à la recherche d’une pâtisserie ou boulangerie encore ouverte en ce dimanche soir. Nous finissons par en trouver une et nous achetons des beignes et des meringues que l’on déguste à l’appart. Il y a beaucoup d’ambiance dans les rues, car c’est la finale de la Coupe mondiale de soccer!

Photos: https://picasaweb.google.com/1104625466 ... redirect=1

[supernova]

Lundi 14 juillet, Venise, départ

Pluie jusqu’à 9 heures, puis dégagement


On rentre chez nous! Le départ de l’appartement se fait sous la pluie, vers 8 h 45. On marche environ cinq minutes jusqu’à l’arrêt Guglie, puis vaporetto jusqu’à la Piazzale Roma. J'insiste, l’opération vaporetto avec valises n’est pas pour les petites natures! D’autant plus qu’en ce lundi matin, les Vénitiens travaillent, et il y a beaucoup de monde à bord.

À la Piazzale Roma, on repère le bureau d’ATVO pour acheter nos billets d’autobus jusqu’à l’aéroport (6 E par personne). Comme il vient de partir, on doit attendre le suivant, qui sera là dans une vingtaine de minutes. Heureusement, le ciel s’est dégagé et le temps est agréable.

Nous arrivons à Marco Polo un peu avant 10 h 30. Notre vol vers Munich doit décoller à 13 h 10 et arriver à 14 h 15. On fait la file un bon trente minutes au comptoir de Lufthansa avant de passer la sécurité. Puis on casse la croûte, on est relax, tout va bien. C’est donc le choc quand j’aperçois sur l’écran des départs que notre vol est retardé à… 15 h 10. Notre vol Munich Montréal étant à 16 heures, je crois qu’on a un problème!

En fin de compte, nous montons à bord à 15 h 30. On n’a plus aucun espoir que l’avion qui part pour Montréal nous attende. Une fois dans l’avion (Air Dolomiti), on remarque qu’il fait très chaud. On se dit que ça se replacera quand on commencera à rouler. Le temps passe, passe… Le pilote annonce que l’air climatisé ne fonctionne pas. Les agents de bord nous distribuent des serviettes humides pour nous rafraîchir. On ne bouge toujours pas. Quelques minutes plus tard, on nous passe des bonbons. Les commentaires et blagues commencent à fuser de toutes parts. À quand les ice packs? Tout le monde est résigné, car la plupart des passagers ont déjà manqué leur correspondance de toute façon. Le pilote en rajoute. Il annonce qu’il doit décider si on décolle comme ça, sans air climatisé, ou s’il nous fait tous débarquer! Quelques minutes plus tard, on se demande si on délire à cause de la chaleur… Mais non, on sent bel et bien une certaine fraîcheur. L’air climatisé fonctionne! Nouvelle annonce du pilote pour confirmer la bonne nouvelle. Le hic? On attend deux valises?!?

Finalement, on décolle à 16 h 45! À l'aéroport de Munich, il y a une longue file devant le représentant de Lufthansa. Nous, on ne se fait pas d’illusions, on sait bien qu’aucun vol ne partira pour Montréal à l’heure qu’il est (presque 18 heures). Effectivement, on nous envoie au service à la clientèle où on fera une nouvelle réservation pour le même vol, à 16 heures le lendemain. On décline l’offre de partir plus tôt, vers 14 h 30, et de faire escale à Francfort. On veut du direct! Déjà qu’il faut oublier les places soigneusement choisies au moment de l’achat des billets, dont trois avec hublot. Un autobus nous emmène, nous et les autres infortunés, vers les hôtels à proximité de l’aéroport. Nous passons la nuit au Holiday Inn Express, qui est très bien, récent ou rénové, et très propre. Notre famille de cinq a droit à trois chambres! Et ils ont le wifi! Voilà qui redonne le sourire à plusieurs.

Le comfort food est à l’honneur au restaurant de l’hôtel, dans la section réservée aux passagers de Lufthansa: soupe, chili, plats mijotés. On décide de faire contre mauvaise fortune bon cœur : on prendra la soirée pour relaxer, se coucher tôt et on sera dans une forme resplendissante pour le retour demain.



Mardi 15 juillet, Oberding

Beau et chaud


Nous déjeunons gratuitement au buffet de l’hôtel. Beaucoup de choix et c’est bon. Ensuite, pas question pour moi de rester dans ma chambre d’hôtel. Il fait un temps splendide et je suis en Allemagne! Les vacances se poursuivent!

Nous allons faire une petite promenade dans le coin. L'aéroport est situé à 28 km de Munich. On se trouve donc à Oberding, petite municipalité d’environ 5 000 habitants. C’est joli comme tout! Les maisons sont très propres, les jardins très fleuris, et le drapeau allemand est à l’honneur au lendemain de la victoire en Coupe du monde. On découvre un terrain de balle, une église et son cimetière, et on aperçoit même un cerf sur un terrain clôturé! J’aurais volontiers prolongé l’expédition, mais on a un avion à prendre.

Nous quittons l’hôtel vers midi trente à bord de la navette. Le vol est à l’heure, fiou! On a quand même une petite sueur froide en découvrant nos places dans l’avion. On a une rangée de quatre au centre et une place dans la rangée juste derrière, mais une dame occupe déjà un des sièges de la rangée de quatre, au bord de l’allée. Elle parle une langue que je ne comprends pas (et ce n’est pas l’allemand puisque j’ai remarqué plus tard que les agents de bord ne la comprenaient pas non plus), mais je vois à son langage gestuel qu’elle a bien l’intention de rester là. Je lui montre mon billet, mais elle continue de protester.

En fait, elle a l’air tellement sûre d’elle que je ne peux pas m’empêcher de penser qu’on se trouve devant un beau cas de surréservation (overbooking) dont je ferai probablement les frais, étant donné les événements d'hier. Voyant que la tension monte entre nous deux (la dame m’a agrippé le bras, elle veut absolument que je regarde le numéro de rangée et de siège affiché en haut, sur le compartiment à bagages), une agente de bord s’approche pour démêler tout ça. Re-fiou! C’est la dame qui est dans le champ. Elle est dans la rangée derrière, et même pas au bord de l’allée. Pftt!

Par la suite, vol très agréable et arrivée à Montréal en avance, vers 18 h 15. On est tellement en avance, en fait, que l’avion ne peut pas aller se garer à sa porte puisqu’un autre avion s’y trouve encore!! Attente d’une quinzaine de minutes sur le tarmac… Décidément, ces vacances ne veulent vraiment pas finir!

Mais trente minutes plus tard, nous retrouvons notre véhicule dans le stationnement, et il faut bien se rendre à l'évidence...

Cette fois, c’est bel et bien terminé!

À venir, mes commentaires et impressions en vrac.

Photos: https://picasaweb.google.com/1104625466 ... redirect=1

[Francine Hamel]

Bonjour Supernova

Wow et rewow les photos! A Venise, on peut prendre un million de photos, c'est tellement tentant. J'y suis allée plusieurs fois, en plusieurs saisons différentes et je n'ai jamais vécu l'inondation et la mise en place des tréteaux. C'est dommage de n'avoir pu visiter la Basilique.

Toute une croisière et en famille en plus. J'attends les commentaires de conclusion.

au plaisir
Francine

[cnr1999]

Bonsoir,

J espere que vous allez reclamer votre compensation pour votre delai environ de 200 a 500 eur. Par personne

CNR 1999

[scully2012]

merci!
ouch....c'est dommage ça qu'un escalier roulant sensé aider des touristes à monter des marches avec des valises ne fonctionne pas! En faite....c'est le comble! Super gentil de ta part pour l'aide apportée!

Et quel courage d'avoir pris les vaporetto avec vos valises!

Mais de façon général cela se passe bien pour trouver le people mover? Nous le ferons dans le sens inverse, pour l'entrée je sais c'est ou. Je l'ai vu sur goole street view. (pas pensé de vérifier ''live'' en 2012) Mais il me semble avoir lu quelque part qu'il y a 2 arrêts.....Est-ce que tu as remarqué? Je ne sais pas quel arrêt on doit descendre. Je me demande si c'est indiqué quelque part : pour tel bateau il est a tel arrêt. (un peu comme le même principe que les panneaux indicateurs a l'aéroport qui donne le numéro de porte de l'embarquement)
Si quelqu'un ici sur le site peut m'aider......merci d'avance!

Pour le vol retardé.....c'est vraiment une des raisons pour lesquels je choisi les vols direct dans la mesure du possible. Déjà que j'aime pas trop prendre l'avion. Si en plus je dois subir deux atterrissages dans chaque sens avec le risque des retards, non merci!
Mais .....comme je vois tu ne perds pas le nord! C'est ce qui s'appelle maximiser son voyage! ah ah! Pas si mal finalement la nuit extra en Allemagne!

Merci et maintenant j'attends la conclusion!!!!

[Denise]

Bonjour,

Pour ce qui est du people mover, la ligne relie Piazzale Roma, la gare maritime/Marittima (terminal de croisière) et Tronchetto.

Donc, il n'y a qu'un seul arrêt pour le terminal de croisière, 10-15 minutes pour se rendre à pied de l'arrêt Marittima au terminal.

Voilà!